Taïwan : les USA confirment leur soutien

Lai Ching-te. Photo : DR

Le nouveau secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a eu son premier échange téléphonique avec son homologue chinois, Wang Yi, marqué par des tensions concernant Taïwan et la mer de Chine méridionale. Lors de cet entretien, Rubio a exprimé de « sérieuses préoccupations » sur les actions de la Chine dans la région, tout en réaffirmant l’engagement des États-Unis envers leurs alliés.

Connu pour sa position ferme envers Pékin, Rubio a souligné que l’administration Trump maintiendrait des relations bilatérales centrées sur les intérêts américains. Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux puissances mondiales, notamment autour de questions territoriales sensibles.

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La question taïwanaise au cœur des débats

La réponse de Wang Yi a été sans équivoque, insistant sur le principe d’ »une seule Chine » et affirmant que Pékin ne permettrait jamais la séparation de Taïwan. Cette position inflexible contraste avec le soutien historique des États-Unis envers Taipei, principal bénéficiaire de l’aide militaire américaine, bien que Washington ne reconnaisse pas officiellement son statut diplomatique.

Les tensions s’étendent également à la mer de Chine méridionale, où les États-Unis maintiennent leur engagement envers leurs alliés régionaux, particulièrement les Philippines. Les confrontations régulières entre la Chine et Manille dans cette zone stratégique font craindre une possible escalade impliquant les forces américaines.

Vers une recherche d’équilibre

Globalement, cette annonce pourrait participer à exacerber les tensions entre la Chine d’un côté et l’alliance américano-taïwanaise de l’autre, quand bien même le 47e président des États-Unis a annoncé à plusieurs reprises, vouloir travailler conjointement avec son homologue Xi Jinping.

De fait, malgré ces divergences profondes, le dialogue reste ouvert entre les deux premières puissances économiques mondiales. Wang Yi a appelé à trouver « le moyen de s’entendre dans cette nouvelle ère« , soulignant l’importance de maintenir des relations stables et constructives, particulièrement dans le contexte du retour de Donald Trump à la présidence américaine.

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