Trump – Poutine : aucun « signal » d’une rencontre entre les deux Présidents, selon le Kremlin

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Ph. d'illustration : Jorge Silva / Reuters

Les récentes déclarations de Donald Trump sur sa capacité à résoudre rapidement le conflit ukrainien ont ravivé les spéculations autour d’une possible rencontre au sommet avec Vladimir Poutine. Le candidat républicain, favori pour l’élection présidentielle américaine, multiplie les annonces sur sa volonté de mettre fin à ce qu’il qualifie de « guerre ridicule« . Pourtant, le Kremlin affirme n’avoir reçu aucune proposition concrète de Washington concernant une entrevue entre les deux dirigeants.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a clarifié la situation ce lundi 27 janvier lors d’un point presse. « Nous n’avons pour l’instant pas reçu de signaux des Américains« , a-t-il déclaré aux journalistes présents, tout en soulignant que Moscou reste favorable à l’organisation d’une telle rencontre. Il a précisé que ces discussions relèvent traditionnellement d’une initiative directe entre chefs d’État.

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Les positions des deux parties semblent paradoxales. D’un côté, Trump affirme être prêt à rencontrer Poutine « dès que possible« , voire « immédiatement« . De l’autre, aucune démarche officielle n’a été entreprise pour concrétiser cette volonté affichée. Cette situation illustre la complexité des relations diplomatiques russo-américaines dans le contexte du conflit ukrainien.

L’ambiguïté persiste également sur la position du nouvel homme fort de Washington concernant l’Ukraine. Premier soutien militaire de Kiev, les États-Unis pourraient voir leur politique évoluer significativement en cas de retour de Trump à la Maison Blanche. Le candidat républicain oscille entre critiques de l’aide américaine à l’Ukraine et menaces de nouvelles sanctions contre Moscou, rendant difficile toute projection sur sa future politique étrangère.

Une réponse

  1. Avatar de Sid
    Sid

    Trump s’est un peu emballé. Il a une très bonne opinion de lui-même, mais 24 heures pour résoudre le conflit, ça frôle le ridicule.
    Pour la Russie, tout baigne … pas pressé mon z’ami

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