Dépenses militaires : Poutine valide une proposition de Trump

Photo : ALEXEY NIKOLSKY/AFP

Les relations entre Vladimir Poutine et Donald Trump oscillent entre entente et divergence. Si les deux dirigeants ont souvent affiché une certaine cordialité, ils n’ont pas toujours partagé les mêmes vues sur des sujets stratégiques de premier plan. Récemment, le président russe a salué une initiative de son ancien homologue américain, estimant qu’elle méritait d’être prise en considération.

Lors d’un entretien télévisé, Vladimir Poutine a qualifié de « bonne idée » la proposition avancée par Donald Trump visant à réduire de moitié les dépenses militaires des principales puissances mondiales. L’ancien président américain avait évoqué, à la mi-février, la possibilité pour les États-Unis, la Russie et la Chine d’entamer des discussions en ce sens une fois les conflits en Ukraine et au Proche-Orient apaisés.

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Le chef du Kremlin s’est montré ouvert à cette perspective, affirmant que la Russie ne serait pas opposée à un accord de réduction des dépenses militaires à hauteur de 50 % si les États-Unis s’engageaient dans la même démarche. Il a également laissé entendre que la Chine pourrait se joindre à ces discussions si elle le souhaitait.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la Russie a considérablement augmenté son budget militaire au cours des dernières années. Depuis le début du conflit en Ukraine, il y a trois ans, les dépenses de défense ont connu une hausse significative, contribuant à la croissance économique du pays tout en alimentant une inflation persistante. En 2024, les fonds alloués à la défense et à la sécurité représentent environ 8,7 % du PIB russe, un niveau inédit depuis la dissolution de l’Union soviétique en 1991.

Si l’idée avancée par Donald Trump semble séduire Vladimir Poutine, sa mise en œuvre dépendra de nombreux facteurs, notamment de la volonté des États-Unis et de la Chine d’adhérer à une telle initiative. Les enjeux stratégiques et géopolitiques entourant les rivalités militaires des grandes puissances pourraient compliquer les négociations, rendant incertaine l’aboutissement d’un tel projet.

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