Maghreb: la France sanctionne ce pays, ce qu’il faut savoir

Les relations entre la France et l’Algérie traversent actuellement une période de tensions accrues, marquée par des désaccords profonds qui se sont intensifiés ces dernières années. Le soutien de la France au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental a particulièrement aggravé la situation diplomatique, l’Algérie soutenant fermement le Front Polisario et sa revendication d’indépendance pour cette région contestée.

Dans ce contexte tendu, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé l’adoption de mesures restrictives visant des personnalités algériennes : « Ce sont des mesures réversibles qui s’éteindront dès que la coopération reprendra ». Ces initiatives, dont ni la date d’entrée en vigueur ni le nombre exact de personnes concernées n’ont été précisés, visent selon lui à faire avancer ou défendre les intérêts des Français, concernant notamment la réadmission des ressortissants algériens en situation irrégulière.

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Quelle stratégie adopter ?

La stratégie à adopter face à l’Algérie divise profondément le gouvernement français. D’un côté, des figures comme le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, prônent un rapport de force avec Alger, tandis que d’autres, à l’image de Jean-Noël Barrot, privilégient la voie diplomatique. Cette fracture au sein de l’exécutif français illustre la difficulté de définir une politique cohérente face à un partenaire historiquement complexe, mais stratégiquement important.

L’affaire récente d’un ressortissant algérien en situation irrégulière, accusé d’avoir commis une attaque au couteau à Mulhouse faisant un mort et sept blessés, a exacerbé les tensions. Le Premier ministre François Bayrou a vertement critiqué l’Algérie, qualifiant d’« inacceptable » son refus répété de reprendre l’individu concerné malgré dix demandes françaises.

Vers de nouvelles mesures de rétorsion ?

Face à cette impasse, Paris envisage désormais d’adopter des mesures de rétorsion plus strictes, notamment concernant la politique des visas. Jean-Noël Barrot s’est dit prêt à en prendre davantage si la coopération n’était pas rétablie, tout en précisant qu’il agirait « toujours à bon escient et sans nécessairement en faire la publicité ».

Une réponse

  1. Avatar de Maréchal Sylvain Charles Valée
    Maréchal Sylvain Charles Valée

    Un régime vicieux, fallacieux, mythomane, arrogant, outrancier etc etc etc malheureusement il faudrait la BNF pour qualifier cet état de mafieux, de caporaux séniles et de leur Pantin d’Al mouradia Pinocchio alias Harry Potter…

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