La récente hausse des droits de douane sur l’automobile, annoncée par Donald Trump, a suscité une réaction internationale immédiate. Elon Musk, proche allié du président, a rapidement exprimé ses préoccupations, soulignant que ces nouvelles taxes affecteraient fortement le coût des pièces détachées importées par Tesla.
D’autres constructeurs automobiles américains, tels que General Motors, Ford et Stellantis, ont également manifesté leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur les prix des véhicules. Le président américain a justifié cette mesure par sa volonté de « faire payer les pays qui profitent de notre marché et s’enrichissent à nos dépens ». Les droits de douane supplémentaires de 25% s’appliqueront à partir du 2 avril, s’ajoutant aux 2,5% existants, et cibleront toutes les voitures non fabriquées aux États-Unis.
Une grande colère internationale
La réaction internationale a été immédiate et unanime. Au Canada, le Premier ministre Mark Carney a dénoncé une « attaque directe contre les travailleurs ». Au Japon, où l’automobile représente près d’un tiers des exportations vers les États-Unis, le Premier ministre Shigeru Ishiba a évoqué des mesures de rétorsion. Toyota a déjà subi une chute boursière significative, tandis que le porte-parole du gouvernement japonais a mis en garde contre l’impact potentiel sur l’économie mondiale.
En Europe, Ursula von der Leyen a exprimé son profond regret, qualifiant ces droits de douane de « mauvais pour les affaires ». Les constructeurs allemands ont qualifié cette décision de « signal fatal », appelant à des négociations rapides. Le président brésilien Lula a également assuré que son pays « ne pouvait pas rester sans rien faire » face à cette situation.
TikTok, comme monnaie d’échange avec la Chine ?
Un élément surprenant émerge : Donald Trump semble ouvert à des concessions envers la Chine, potentiellement en échange d’un accord sur TikTok. Pékin a immédiatement réagi, affirmant qu’il n’y avait « aucun gagnant dans une guerre commerciale » et rejetant cette proposition. La situation reste donc hautement volatile, avec des implications économiques mondiales potentiellement considérables.
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