Le 27 mars dernier marquait le huitième anniversaire de la démission de Candide Azannaï du gouvernement du président Patrice Talon. À cette occasion, l’ex-ministre et ancien allié du président actuel, a fait une sortie médiatique pour rappeler ses positions sur la situation politique du Bénin. Cette interview, marquée par des critiques acerbes à l’égard du pouvoir en place, est également un plaidoyer pour un dialogue national inclusif, qu’il considère comme le seul moyen viable pour restaurer la démocratie dans le pays. En 2017, Candide Azannaï a démissionné de son poste de ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale. Sa démission avait alors marqué une rupture avec le président Patrice Talon, qu’il avait soutenu lors de son accession au pouvoir en 2016. A ce jour, les vraies raisons de cette démission n’ont jamais été exposées, mais l’ancien allié est devenu l’une des voix les plus critiques de la gouvernance de la Rupture. Huit ans plus tard, il revient sur cette démission en la qualifiant de geste de dignité et de respect envers la démocratie. Il considère que son départ a été un acte nécessaire face à une dérive qu’il juge incompatible avec les principes fondamentaux de la bonne gouvernance et du respect de la nation. À travers cette sortie médiatique, Azannaï cherche également à rappeler l’importance de maintenir un débat politique inclusif.
Un dialogue national inclusif : une nécessité selon Azannaï
Dans ses déclarations, Candide Azannaï a martelé que le seul moyen pour sortir de la situation politique actuelle au Bénin est la mise en place d’un véritable dialogue national, inclusif et respectueux de la pluralité des voix. Il a fermement rejeté l’idée des assises nationales telles que proposée par l’opposition. Selon lui, ces dernières ne constituent pas un cadre véritablement démocratique, mais une opération visant à légitimer une démarche politique. Le concept des assises nationales, introduit par l’opposition au gouvernement Talon pour discuter de l’avenir politique du pays, a souvent été critiqué pour son caractère limité et dirigé, donnant l’impression qu’il ne s’agissait que d’un alibi pour légitimer des décisions déjà prises ou tromper la vigilance du peuple béninois. En réponse à cette initiative, Azannaï a insisté sur le fait qu’un dialogue national véritable doit dépasser les intérêts partisans et inclure toutes les forces vives de la nation, sans exception. Le dialogue national n’est pas une affaire de salons, ni une simple formalité ; il doit être une discussion franche, sans retenue, où chaque citoyen, chaque acteur de la société, doit pouvoir exprimer ses préoccupations et ses propositions, selon le président du parti Restaurer l’Espoir. Ce dialogue, mieux que les assises nationales appelle la présence des acteurs politiques, de la société civile, des confessions religieuses, et de toutes les autres forces vives de la nation. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp du journal La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
L’exclusion des partis d’opposition : un danger pour la démocratie
Un des points qui revient fréquemment dans les discours de Candide Azannaï est la question de l’exclusion des partis d’opposition et de la Société civile du processus politique actuel. Pour lui, l’une des causes majeures de la crise entre les acteurs politiques qui secoue le pays est l’isolement systématique des voix dissidentes. Une situation qu’Azannaï considère comme dangereuse pour la démocratie béninoise parce que conduisant à des compromissions et réfutant toute véritable compétition politique.
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AZANAÏ , tu fatigues les Beninois , et tes sorties intempestives paradoxalement profitent à talon qui doit dire à la face du monde : vous voyez , nous avons une opposition au Benin 😡😡😡 rentre dans les rangs avec LD
Pourquoi LD ??? LD est-il dans l’opposition ???? Le seul qui n’est pas dans les compromissions est Azannaï.
Un homme intègre et fidèle à ses idées et convictions. Il est estimable.
Son histoire de dialogue national inclusif est une diversion.
Le pays est au travail. Il n’est pas en crise institutionnelle. Ce dialogue ; que Azannaï organise ça au sein de sa formation politique.
Edjinkonin !!! Tchéé ké
En Corée du Nord le pays est aussi au travail, il n’y a pas de crise institutionnelle.
Savez vous, que tous les pays du monde n’ont pas les mêmes standards de vie??? Il ne suffit pas d’exister et prétendre vivre. Il y a bien des gens qui ont l’apparence de vie, mais en réalité ne vivent plus. Car la dimension de vie en l’homme à de multiples facettes.
Au Bénin, les habitants ont quelle vie???? Toute la question est là.
OLLA OUMAROU hier seulement voici ce que tu écrivais de Candide Azannaï:
Ce AZANAÏ par son forcing , finira par avoir mon admiration 😔😔
et ce jour, donc le lendemain tu dis:
« AZANAÏ , tu fatigues les Beninois , et tes sorties intempestives paradoxalement profitent à talon … au Benin 😡😡😡
Il y a un problème comme chez ton ami Donald Trump
Dah Dah Agbanguélou Kolodjo, vous êtes l’un des meilleurs du site
OLLA OUMAR est un vrai gbévoun gan
OLLA OUMAROU dans ta grotte : yido yido , djouba djouba!
Nous aurions bien voulu vous dire bravo mais nous avons une question pour vous : pourquoi vous ne dites pas aux LD de rejoindre RE?
Justement nous ne vous ferons pas la méchanceté de vous obliger à trouver une réponse.
Mais inviter davantage de béninois à se mettre au-dessus de toutes ces positions politiques (au pouvoir ou contre le pouvoir en place), toutes accrochées à leurs intérêts, puis leur exiger de trouver un consensus ou de dégager toutes, comme le fit la nouvelle génération politique 1975-2005 de la révolution et du renouveau démocratique à la précédente génération politique 1945-1975 de la décolonisation et des indépendances.