L’Algérie ne cesse d’enclencher divers mécanismes pour assurer son indépendance énergétique verte. Bien décidée à capitaliser sur son ensoleillement exceptionnel, la puissance d’Afrique du Nord veut désormais construire une industrie solaire robuste, locale et intégrée. Pour y parvenir, Alger mise sur des partenariats de haut niveau. C’est le cas avec le mastodonte chinois LONGi Green Energy Technology, l’un des leaders mondiaux du solaire.
La stratégie algérienne ne se limite plus à installer des panneaux importés. Le pays vise désormais à développer une véritable filière industrielle nationale, capable de produire localement des panneaux photovoltaïques. À terme, cette orientation devrait non seulement réduire la dépendance technologique, mais également créer de l’emploi, favoriser le transfert de compétences et renforcer le tissu industriel local.
C’est dans cette optique que des discussions ont été engagées avec LONGi. Le groupe chinois, réputé pour ses innovations dans les cellules à haute efficacité, s’est montré particulièrement attentif au potentiel du marché algérien, notamment dans les domaines du solaire, de l’hydrogène vert et du stockage énergétique. Lors des échanges, LONGi a présenté ses dernières avancées en matière de technologie solaire.
L’entreprise a exprimé son intérêt pour un investissement industriel en Algérie, en soutien à l’ambition nationale de structurer une filière solaire complète. Cet engagement s’inscrit dans une diplomatie énergétique pragmatique, où l’Algérie cherche à attirer des partenaires capables d’apporter expertise, financement et innovation. Le modèle visé ? Un écosystème local capable de répondre aux besoins nationaux tout en s’ouvrant à l’export. Le pays maghrébin dispose de plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an, un vaste territoire propice aux installations solaires à grande échelle, et une volonté politique affirmée.
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