L’Algérie amorce une nouvelle dynamique dans son paysage économique en multipliant les partenariats avec des entreprises étrangères. Alors que le pays s’engage dans un vaste chantier de modernisation de ses infrastructures, plusieurs groupes internationaux trouvent aujourd’hui un terrain propice à l’expansion de leurs activités. Deux acteurs industriels français viennent ainsi de s’illustrer en obtenant des marchés stratégiques dans les secteurs de l’énergie et des services parapétroliers.
Viridien, entreprise spécialisée dans les services sismiques, a été retenue pour réaliser un projet de retraitement de données en Algérie. Le contrat, signé avec le groupement Hassi Bir Rekaiz — une coentreprise entre la compagnie nationale Sonatrach et le groupe thaïlandais PTTEP — prévoit un programme de réimagerie sismique étalé sur treize mois. L’opération portera sur la fusion et la réinterprétation de données collectées en 2011 et 2013, une étape clé pour affiner la compréhension géologique des sous-sols et optimiser les futures campagnes d’exploration.
Parallèlement, Vallourec a conclu un accord avec Sonatrach pour la fourniture de tubes sans soudure destinés à des opérations de forage pétrolier. Ce contrat, estimé à plus de 250 millions de dollars, s’inscrit dans la stratégie de développement de l’entreprise française sur les marchés énergétiques internationaux. Les équipements commandés seront produits dans différentes unités de fabrication réparties entre la France, la Chine, le Brésil et l’Indonésie, avec des livraisons prévues sur les exercices 2025 et 2026.
Ces deux contrats illustrent la volonté des autorités algériennes d’accélérer la modernisation de leur secteur énergétique en s’appuyant sur l’expertise de partenaires internationaux. Ils traduisent aussi le regain d’intérêt des groupes français pour un marché algérien en pleine évolution, où les opportunités se multiplient dans un contexte de réorganisation industrielle et de valorisation des ressources locales.
Laisser un commentaire