Les réseaux autoroutiers jouent un rôle central dans le développement des territoires. Ils facilitent non seulement les échanges économiques, mais permettent aussi une meilleure fluidité des déplacements entre les zones urbaines et périurbaines. En réduisant les temps de trajet et en décongestionnant les axes saturés, ils contribuent à la sécurité routière et à l’attractivité des régions qu’ils desservent. Le Maroc, engagé depuis plusieurs années dans une politique d’amélioration de ses infrastructures de transport, vient d’annoncer un nouveau projet d’autoroute destiné à renforcer la connectivité autour de Casablanca.
Le projet en question concerne une future liaison autoroutière qui viendrait compléter le maillage existant en reliant plusieurs axes majeurs autour de la métropole. Selon les termes de l’appel d’offres récemment relancé par la direction régionale de l’Équipement, du transport et de la logistique de Casablanca, l’objectif est d’assurer une jonction efficace entre l’autoroute continentale Casablanca-Rabat et les autoroutes Casablanca-Had Soualem (A1), Tit Mellil-Berrechid, Casablanca-Berrechid (A3), ainsi que la route régionale RR320.
L’étude de définition de cette autoroute, estimée à trois millions de dirhams et prévue sur une période de cinq mois, a pour ambition d’identifier les opportunités de création d’une infrastructure à haut niveau de service. Elle devrait permettre, à terme, de fluidifier le trafic dans une zone particulièrement dense incluant la province de Benslimane, la préfecture de Mohammedia, la province de Mediouna et celle de Nouaceur.
Parmi les impacts attendus, une amélioration notable de la circulation pour les usagers en provenance de Rabat souhaitant rejoindre Berrechid ou Had Soualem. Cette future liaison autoroutière devrait également soulager le trafic sur l’autoroute A1 entre Tit Mellil et Had Soualem, souvent saturée aux heures de pointe.
Au-delà de la réduction des temps de trajet, le projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer le réseau infrastructurel autour de Casablanca, capitale économique du pays. Il traduit une volonté de mieux organiser les flux de circulation, tout en accompagnant le développement urbain et industriel dans les zones périphériques.
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