Or en Afrique : 1.4 milliard $ de recettes enregistrées dans ce pays

Le secteur aurifère malien constitue le moteur de l’économie nationale. En 2024, les recettes publiques issues de l’exploitation de l’or ont atteint 1,4 milliard $. Cette performance, en hausse de 52,5 % par rapport à l’année précédente, marque un tournant significatif pour le pays sahélien, qui rebat ses cartes dans le jeu minier africain.

Derrière cette embellie, une réforme majeure. Il s’agit de l’adoption en 2023 d’un nouveau Code minier, qui redéfinit en profondeur les conditions de participation de l’État dans les projets aurifères. Désormais, le Mali peut détenir jusqu’à 35 % des parts dans une entreprise minière opérant sur son territoire, contre 20 % auparavant. Une partie de ces actions (5 %) est spécifiquement réservée à des investisseurs privés nationaux, afin de stimuler une participation locale dans un secteur longtemps dominé par les majors étrangères.

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Cette révision législative illustre une volonté claire des autorités. En outre, elles veulent reprendre la main sur les ressources naturelles du pays tout en assurant une meilleure redistribution des richesses au profit des populations. Dans un contexte politique et sécuritaire complexe, cette augmentation des recettes issues de l’or représente une source précieuse de financement pour le Mali.

Le gouvernement peut ainsi renforcer ses capacités budgétaires et investir dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’éducation ou la santé. L’or, premier produit d’exportation du pays, constitue une ressource stratégique, d’autant plus que la demande mondiale continue de tirer les prix vers le haut.

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