Malgré une conjoncture mondiale moins favorable, certains pays africains restent des piliers de la production pétrolière sur le continent. En mars 2025, selon les données publiées par le secrétariat de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), cinq pays africains se sont distingués par leurs volumes extraits, même si la tendance globale s’inscrit à la baisse.
Les récentes mesures tarifaires imposées par les États-Unis, qui visent à protéger certains secteurs stratégiques, ont eu pour effet immédiat de faire chuter les prix du baril sur les marchés internationaux. Cette baisse des cours du brut a pesé sur les performances des pays exportateurs, notamment en Afrique où plusieurs économies restent fortement dépendantes des recettes pétrolières.
Parmi les cinq principaux producteurs africains, le Nigeria, la Libye, l’Algérie, le Gabon et le Congo, seul ce dernier a enregistré une hausse de sa production en mars. Une performance saluée par les analystes, qui la relient à l’entrée en service de nouvelles installations de forage et à une meilleure stabilité des infrastructures d’exportation. En revanche, les autres grands producteurs du continent ont vu leurs volumes légèrement reculer.
Alors que les prix du brut continuent de fluctuer, les producteurs africains devront redoubler d’efforts pour maintenir leur attractivité. Entre diversification, modernisation des installations et stratégies d’investissement plus souples, l’heure est aux ajustements. La montée en puissance d’acteurs comme le Congo illustre bien la nouvelle carte énergétique africaine en train de se redessiner.
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