Le Ghana a réussi à éviter une coupure majeure d’électricité grâce à une livraison urgente de carburant en provenance du Nigeria. Alors que les stocks de carburant destinés aux centrales thermiques étaient presque épuisés, une cargaison de 450 000 barils de brut léger est arrivée pour maintenir temporairement la production.
Il y a une semaine, les réserves du pays étaient estimées à seulement 2,6 jours. Une situation critique qui aurait pu entraîner des interruptions de service à grande échelle. Alertées, les autorités ghanéennes ont sollicité un appui rapide de leur voisin nigérian.
C’est le ministre ghanéen de l’Énergie lui-même qui a révélé cette information à la presse locale. Selon lui, cette livraison permet au pays de stabiliser son réseau électrique en attendant des solutions durables. Il a aussi salué la coopération régionale qui a permis de surmonter cette urgence.
La dépendance du Ghana aux importations de carburant pour alimenter ses centrales thermiques est un enjeu récurrent. Le pays tente de diversifier ses sources d’énergie, mais reste vulnérable face aux fluctuations de l’approvisionnement.
Ce dernier épisode met en lumière les défis auxquels sont confrontés plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest en matière d’énergie. Malgré les efforts pour investir dans les énergies renouvelables ou le gaz domestique, l’équilibre reste fragile.
La coopération avec le Nigeria, principal producteur de pétrole de la région, apparaît donc comme un levier important pour faire face aux imprévus. Toutefois, des voix s’élèvent pour réclamer une stratégie à long terme, axée sur l’autonomie énergétique du pays.
Ce ravitaillement d’urgence a permis d’éviter une crise, mais la question de la sécurité énergétique au Ghana reste posée. Entre besoins croissants et capacités limitées, le pays devra continuer à naviguer entre urgence et planification.
Laisser un commentaire