À quelques semaines des examens de fin d’année, les établissements primaires du Bénin s’activent pour affûter les compétences de leurs apprenants. Ce lundi matin, dans la commune d’Abomey-Calavi, des milliers d’élèves du CM2 ont entamé les épreuves de l’examen blanc du Certificat d’Études Primaires (CEP), une étape cruciale pour jauger leur niveau avant le grand jour.
Dès 7 heures, les cours d’école ont vu affluer élèves, enseignants et parents, tous conscients de l’importance de cette évaluation. Dans une salle de classe de l’école primaire publique d’Akassato Centre, l’ambiance est studieuse. Stylos en main, les enfants se penchent avec concentration sur leur première épreuve. « Nous avons préparé nos candidats depuis des mois. Cet examen blanc nous permet de détecter les faiblesses restantes et d’ajuster nos stratégies pédagogiques », confie un enseignant.
Les autorités éducatives locales, appuyées par les inspecteurs et les responsables pédagogiques, ont veillé à une organisation rigoureuse. Des sujets communs ont été élaborés au niveau communal, garantissant ainsi une évaluation uniforme. « Cet exercice ne se limite pas à tester les connaissances. Il permet aussi aux enfants de s’habituer à la rigueur des examens officiels », explique le chef de la circonscription scolaire Abomey-Calavi 2.
Pour les parents, cet examen est un indicateur important. Beaucoup n’ont pas hésité à accompagner leurs enfants jusqu’à l’école, prodiguant des encouragements de dernière minute. « Mon fils a travaillé dur. J’espère que cet examen blanc lui permettra de gagner en confiance avant le vrai CEP », témoigne une mère, visiblement émue.
Les examens blancs s’étendront sur trois jours, avec des épreuves dans toutes les disciplines. Les résultats attendus dans les prochaines semaines permettront aux enseignants de renforcer les révisions ciblées. Alors que le CEP officiel est prévu pour le mois de juin, les établissements scolaires redoublent d’efforts. Cours de soutien, sessions de remédiation et suivis individualisés sont mis en place pour maximiser les chances de réussite. Le gouvernement, de son côté, assure avoir pris toutes les dispositions logistiques pour garantir le bon déroulement des épreuves. À Abomey-Calavi comme ailleurs au Bénin, l’heure est à la concentration et à la persévérance. Pour les milliers de jeunes candidats, l’enjeu est de taille : franchir avec succès la première grande étape de leur parcours scolaire.
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