Le contexte géopolitique mondial connaît actuellement une période d’instabilité majeure, sans précédent depuis plusieurs décennies. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine persiste en Europe, entraînant des conséquences sécuritaires importantes. Parallèlement, les tensions entre Israël et l’Iran, bien que n’ayant conduit qu’à des affrontements limités dans le temps, maintiennent une pression constante au Moyen-Orient.
Face à ces défis croissants, les nations repensent leurs stratégies défensives pour rassurer leurs citoyens et renforcer leur sécurité nationale. La France, par exemple, investit massivement dans la modernisation de sa flotte sous-marine et l’acquisition de technologies de drones avancées. Le Royaume-Uni suit une voie similaire en réactivant ses capacités nucléaires tactiques.
Retour aux armes nucléaires aéroportées
Londres vient ainsi d’annoncer qu’elle envisageait de s’offrir une douzaine de chasseurs américains de type F-35A. Ces derniers ont été spécifiquement pensés pour pouvoir transporter des charges nucléaires. Cette décision, actée, marque le retour de la Grande-Bretagne, à la dissuasion aérienne. Une première en quasiment trente ans.
Cette décision militaro-stratégique a été annoncée en grandes pompes parle Premier ministre Keir Starmer à l’occasion du sommet de l’OTAN à La Haye (Pays-Bas) ou tous les pays membres ont par ailleurs confirmé leur volonté d’allouer jusqu’à 5% de leur PIB à la défense.
Quid de la dépendance aux USA ?
Malgré cette montée en puissance, le Royaume-Uni reste dépendant de l’autorisation américaine pour tout emploi de ces armements. Pour rappel, la vente de F-35A et des ogives associées, les B61, restent entièrement sous le contrôle de la Maison-Blanche et du Congrès américain.
Une situation qui rappelle qu’il y a quelques mois, de nombreux débats ont eu lieu sur le continent européen, afin de trouver des solutions en vue de palier aux produits américains. Les Européens ont effectivement jugé qu’ils étaient bien trop dépendants de l’aide et des armes américaines. Un point de vue que Londres n’aura pas mis longtemps à finalement contredire.
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