Depuis plusieurs jours, le Maroc est confronté à une canicule intense qui bouleverse les habitudes de consommation et mobilise toutes les ressources du secteur énergétique. Selon les premières estimations, cette vague de chaleur devrait pousser la demande en électricité à un niveau encore jamais enregistré dans le pays, dépassant le seuil de 7.600 mégawatts.
Les fortes températures ont provoqué une utilisation accrue des équipements de climatisation, en particulier dans les foyers et les bureaux. Les professionnels du secteur tertiaire constatent une sollicitation continue des systèmes de refroidissement pour maintenir des conditions de travail supportables. En parallèle, les besoins en irrigation se sont accentués, notamment dans les zones agricoles où les pompages d’eau fonctionnent à plein régime pour préserver les cultures.
Ces phénomènes combinés exercent une pression inhabituelle sur le réseau électrique national. Les opérateurs énergétiques surveillent la situation de près afin d’assurer la continuité du service, malgré la progression constante de la courbe de consommation.
Pour certains spécialistes, cet épisode met en lumière la vulnérabilité des infrastructures face aux événements climatiques extrêmes, qui devraient se multiplier avec le changement climatique. Il s’agit également d’un rappel sur l’importance d’adapter les politiques énergétiques, à travers la modernisation des installations et le développement des capacités de production, notamment à partir des sources renouvelables.
Les autorités appellent les citoyens à adopter des gestes économes pour limiter les pics de consommation, comme régler la climatisation à des températures modérées et réduire les usages non essentiels durant les heures de forte demande.
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