L’année 2024 a marqué un coup dur pour l’économie marocaine, avec un nombre sans précédent de cessations d’activité. Selon les données révélées par l’institut Inforisk, c’est une hausse de 10% des faillites d’entreprises qui auraient été enregistrées dans ce pays du Maghreb.
Au Maroc, les chiffres sont saisissants. En effet, 15 658 entreprises auraient mis la clé sous la porte. Cela représente une hausse assez nette de 10%, d’une année sur l’autre.
Ce constat est d’autant plus frappant que le Maroc reste l’un des pays les plus dynamiques du continent africain. Avec des prévisions de croissance oscillant entre 3,7 % et 3,9 % pour 2025, le royaume attire les investisseurs étrangers grâce à sa stabilité politique et au développement constant de ses infrastructures.
Les secteurs et régions les plus touchés
Le commerce est le secteur le plus durement frappé. Il représente, à lui seul, 33% des fermetures d’entreprises. L’immobilier suit, avec 20% des défaillances observées tandis que le bâtiment et les transports semblent, eux aussi, souffrir. Dans les faits, il semblerait que ces secteurs subissent surtout la hausse des coûts opérationnels. Mais pas que. En effet, l’étude met en avant d’autres problèmes comme les fluctuations de la demande et les retards de paiement persistants.
Des disparités par région
Du point de vue géographique, là encore, nous observons des disparités. Casablanca concentre un quart des cessations d’activité à l’échelle nationale, restant ainsi la région numéro une en matière de faillites d’entreprises. Mais c’est à Rabat que les craintes sont les plus élevées. En effet, on y vu une hausse exceptionnelle du nombre de faillites, de l’ordre de 32% en un an seulement.
Enjeux et mesures à adopter
Si 65 % des pays à travers le monde connaissent une hausse des défaillances d’entreprises, ce qui fait que le Maroc est loin d’être isolé en la matière, le rythme sur place est particulièrement élevé.
Entre 2009 et 2024, le royaume a enregistré une augmentation annuelle moyenne de 14 % des fermetures. La crise sanitaire liée au COVID-19 semble d’ailleurs avoir accéléré cette tendance.
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