Le Nigeria veut apporter une réponse inédite au problème croissant de la cybercriminalité. Plutôt que de se limiter à la répression, les autorités prévoient d’intégrer une dimension de réinsertion professionnelle, avec la création prochaine d’une académie dédiée à la reconversion d’anciens pirates informatiques.
Cette initiative vise un public bien particulier : des individus qui, souvent, disposent déjà d’un niveau technique avancé acquis dans l’ombre. L’objectif est de canaliser ces compétences vers des secteurs légaux, en pleine expansion, tels que le développement d’applications et la sécurité informatique.
Réorienter les talents vers l’économie numérique
Les responsables du projet estiment que ces profils pourraient devenir un atout stratégique pour la transformation digitale du pays. La future académie proposera des formations ciblées afin de perfectionner leurs aptitudes dans un cadre légal et productif. Pour soutenir leur transition, un dispositif d’accompagnement financier est prévu.
Ce programme traduit la volonté du Nigeria de rompre avec une approche strictement punitive. En misant sur l’intégration, les autorités espèrent réduire la récidive et valoriser des compétences qui, jusqu’ici, alimentaient des réseaux frauduleux. Selon des analystes, cette stratégie pourrait inspirer d’autres pays confrontés à la montée de la cybercriminalité.
Le Nigeria, qui développe à grande vitesse son secteur technologique, a besoin de main-d’œuvre qualifiée. La reconversion des anciens cybercriminels est perçue comme une opportunité de renforcer les effectifs, tout en envoyant un signal positif. Les compétences numériques peuvent être une force constructive, si elles trouvent leur juste place.



Il faut incorporer ces jeunes en conflit avec la loi dans l’armée, en les permettant d’apprendre un métier ou faire l’agriculture sous uniforme. Leur place ne se trouve pas en prison. Ceux qui n’acceptent pas la discipline militaire peuvent aller en prison. C’est comme ça qu’il faut leur donner une seconde chance de se repentir.