Dans un contexte international toujours marqué par la tragédie de Gaza, une initiative originale s’est tenue à Dakar les 18 et 19 juillet. Pendant deux jours, des journalistes et communicants sénégalais ont été réunis dans le cadre d’un atelier axé sur le traitement médiatique du conflit israélo-palestinien. Organisé par le Réseau des journalistes pour l’information religieuse (REJIR) en partenariat avec le Forum international palestinien pour les médias et la communication, basé en Turquie, cet événement a rassemblé plusieurs acteurs du monde de la presse et de la société civile.
L’objectif : permettre aux professionnels de renforcer leur capacité à décrypter et relayer des informations en lien avec le drame palestinien, sans tomber dans les pièges des récits biaisés ou des désinformations virales. À travers des présentations assurées par des personnalités telles que Daouda Mine, Ballé Preira ou encore Seydi Gassama, président d’Amnesty International/Sénégal, l’atelier a insisté sur l’importance du recoupement, du cadrage objectif et de la prise en compte du droit international humanitaire dans le traitement éditorial.
Le Sénégal et la Palestine : une solidarité ancienne
La démarche trouve un écho particulier au Sénégal, où la cause palestinienne suscite depuis longtemps un engagement fort. Le pays fut en effet à l’origine du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, mis en place par l’ONU dès le 10 novembre 1975. Cette implication historique a conféré au Sénégal un rôle singulier au sein du système multilatéral, entre médiation diplomatique et plaidoyer en faveur d’un règlement juste et durable.
Aujourd’hui encore, cet héritage se manifeste dans les positions constantes exprimées au sein des enceintes internationales, mais aussi dans les dynamiques de société, où de nombreux acteurs culturels, religieux et associatifs relaient les appels à la justice en Palestine. Former les journalistes sur cette question ne relève donc pas uniquement d’un souci de compétence professionnelle, mais aussi d’une continuité logique dans l’alignement du pays avec les causes qu’il défend.
Désinformation, droits humains et traitement éthique
L’un des volets majeurs abordés durant l’atelier a porté sur la prolifération des contenus manipulés, images sorties de leur contexte ou récits tronqués. Le phénomène des fake news, déjà préoccupant en temps de paix, devient un outil de guerre stratégique lorsqu’il est utilisé pour disqualifier une population ou justifier des violations.
À ce titre, les participants ont été formés à repérer les schémas de désinformation, à croiser les sources même dans des environnements numériques instables, et à mieux comprendre les subtilités terminologiques qui entourent le traitement du conflit. L’impact humain des hostilités a également été documenté, notamment les atteintes au droit humanitaire, les restrictions de mouvement, les coupures d’accès à l’eau ou aux soins, autant de réalités souvent éclipsées dans les narrations dominantes.
En renforçant les capacités critiques et techniques des journalistes, cette rencontre entend doter la presse sénégalaise d’outils pour mieux informer, sans céder aux simplifications binaires. Une démarche qui trouve tout son sens dans un monde où la bataille de l’image et du récit est devenue une dimension essentielle des conflits modernes.



Quels sont les termes qui dégoûtent dans mon post?
Q’apporteront de plus ces journalistes à ce conflict honteux génocidaire « Ethnic Cleansing » qui ne fait que tuer des Palestiniens par centaines par jour?. Un conflict d’attrition parce que Netanyahu ne voudrait pas comparaitre devant les juges pour ses bavures de pot-de-vin. Alors pour ce faire il prolonge la guerre à Gaza tuant tout ce qui bouge. Gaza est rasé à terre sur l’ordre d’évacuation, une fois évacués, les soldats Israéliens détruisent tout sur leur passage en les tuant sur leur chemin d’évacuation.
C’est fou et honteux .
Les Palestiniens ne sont-ils pas issus de même créateur?