Le Cheikh Al Mansour Bin Jabor Bin Jassim Al Thani, cousin de l’émir du Qatar, commence ce mercredi une série de visites dans dix pays d’Afrique. L’objectif majeur : déployer des projets économiques et renforcer les relations bilatérales à travers des investissements stratégiques.
Une mission qatarie à Kinshasa
Cheikh Al Mansour Bin Jabor Bin Jassim Al Thani, dirigeant de Al-Mansour, ouvre sa tournée à Kinshasa. Accompagné d’une vingtaine de collaborateurs, il représente la pétromonarchie qatarienne et ses intérêts industriels et financiers. Selon les sources qatariennes, la mission vise à combiner développement local et rayonnement économique de Doha. Le groupe dispose de fonds atteignant 300 milliards de dollars via un fonds d’investissement ciblant l’Afrique et l’Asie.
Des financements étendus à plusieurs secteurs
La délégation visitera dix pays : la République démocratique du Congo, le Mozambique, le Botswana, la Tanzanie, le Gabon, le Zimbabwe, la Centrafrique, l’Angola, le Burundi et la Zambie. Chaque État pourrait bénéficier de 5 à 10 milliards de dollars destinés notamment à des projets aéroportuaires et à Qatar Airways. De manière globale, Doha prévoit de mobiliser plus de 20 milliards de dollars pour des domaines variés tels que l’agriculture, l’extraction minière, l’urbanisme, les hydrocarbures et la santé, en s’appuyant sur des cadres légaux locaux et des conventions bilatérales.
Une stratégie d’influence économique
Selon le communiqué du groupe, les initiatives qatariennes reflètent une approche de « partenariats gagnant-gagnant », visant à conjuguer développement africain et rayonnement de Doha. Les projets sont conçus pour générer des bénéfices économiques locaux tout en consolidant l’influence diplomatique qatarienne.
Acteurs et organisation de la tournée
À la tête de cette mission, Cheikh Al Mansour est un pilier économique du Qatar et un membre proche de l’émir Tamim Ben Hamad Al Thani. Son groupe est actif dans plusieurs secteurs stratégiques, permettant à Doha de mener des opérations d’investissement à grande échelle. La délégation supervise les rencontres avec les autorités locales et les acteurs privés, garantissant le suivi technique et financier des engagements.
Calendrier et suivi des projets
La tournée s’achèvera le 29 août, chaque pays devant accueillir des négociations et accords spécifiques. Kigali ne figure pas dans l’itinéraire. Les observateurs suivront attentivement l’avancement des projets et leur impact sur le développement régional, ainsi que sur la coopération économique avec le Qatar.
Les étapes de cette tournée devraient permettre de formaliser des engagements financiers significatifs, tout en renforçant la position de Doha comme partenaire économique sur le continent.



