Le géant sud-coréen de l’automobile prépare une implantation industrielle à Relizane, en partenariat avec un groupe omanais. L’investissement, estimé à près de 400 millions de dollars, pourrait donner un nouvel élan à l’industrie automobile algérienne dès 2027. L’information est rapportée par Algérie Eco.
Un projet industriel stratégique à Sidi Khettab
Hyundai Motor Co. a confirmé son intention de bâtir une usine d’assemblage à Sidi Khettab, dans la wilaya de Relizane, à environ 300 km à l’ouest d’Alger. L’unité sera développée en collaboration avec le groupe omanais Saud Bahwan, déjà actif dans le secteur automobile au Moyen-Orient. L’investissement prévu s’élève à environ 400 millions de dollars.
Cette initiative devrait permettre la production locale de SUV compacts et de citadines, modèles particulièrement prisés en Afrique du Nord. Le projet reprend le site autrefois exploité par Volkswagen, ce qui illustre la volonté des autorités algériennes de réaffecter les infrastructures existantes. Une partie de ces informations pourrait être intégrée à un futur dossier sur l’évolution des partenariats industriels en Algérie.
Selon des sources industrielles relayées par la presse sud-coréenne, Hyundai espère recevoir le feu vert définitif du gouvernement algérien d’ici fin 2026. L’entreprise a déjà franchi une étape décisive en mai, avec l’obtention d’un agrément préliminaire de commercialisation.
Calendrier et perspectives pour le marché algérien
Le plan prévoit une montée en puissance progressive de la production. D’après les données communiquées par le partenaire omanais en début d’année, les premières unités devraient sortir de chaîne dès 2026 avec un SUV abordable et un utilitaire léger. Une berline et une citadine suivront, avant l’introduction de modèles électriques.
Le projet s’inscrit dans le cadre réglementaire fixé par le décret exécutif n° 22-384, qui encadre la fabrication locale de véhicules en Algérie. Ce texte, en vigueur depuis 2022, impose notamment aux constructeurs un minimum de taux d’intégration locale à moyen terme. Pour Hyundai, cette implantation constituera la quatrième usine sur le continent africain, renforçant sa présence régionale déjà établie en Afrique du Sud, en Égypte et au Maroc. L’information pourrait également nourrir une analyse comparative des stratégies de production automobile en Afrique.



