La Côte d’Ivoire s’impose de plus en plus comme une référence sur la scène aurifère ouest-africaine. Une nouvelle découverte vient renforcer cette position, confirmant l’intérêt croissant que suscitent ses terres parmi les acteurs du secteur minier.
L’entreprise australienne Aurum Resources, qui mène actuellement des campagnes d’exploration dans le nord du pays, a récemment annoncé une importante mise à jour des ressources en or sur son site de Boundiali. D’après les informations relayées par l’AgenceEcofin, les volumes identifiés ont grimpé de manière significative, atteignant désormais 2,41 millions d’onces, soit environ 75 tonnes d’or. Cette estimation marque une progression de 50 % par rapport aux chiffres communiqués en décembre 2024.
Ce bond s’explique par l’ajout de 25 tonnes d’or supplémentaires, issues de nouvelles phases d’exploration sur le site. Pour Aurum Resources, ces résultats renforcent la valeur stratégique du permis et valident la poursuite des investissements dans la zone.
Au-delà du cas Boundiali, cette annonce illustre une dynamique plus large : la Côte d’Ivoire attire un nombre croissant d’opérateurs miniers internationaux, attirés par un potentiel encore sous-exploré. Le pays mise sur ses réserves naturelles pour soutenir son développement économique, tout en essayant de valoriser davantage ses ressources à travers des chaînes de transformation locales.
L’État ivoirien affiche d’ailleurs son ambition de faire du secteur minier un pilier de sa croissance. Avec des réformes en cours pour moderniser le cadre réglementaire et attirer des capitaux, Abidjan espère tirer pleinement profit de ses ressources en or, tout en veillant à concilier exploitation minière et développement durable. Dans ce contexte, les annonces comme celle d’Aurum Resources servent de vitrine à l’attractivité du territoire. Elles renforcent aussi l’idée selon laquelle le potentiel aurifère ivoirien est loin d’avoir livré tous ses secrets.
