Alors que les tensions autour de l’élargissement de l’OTAN se multiplient, Dmitri Medvedev a mis en garde l’Autriche contre toute velléité d’intégrer l’Alliance. Le vice-président du Conseil de sécurité russe a rappelé que Moscou ne ferait « aucune exception » si Vienne renonçait à sa neutralité militaire. En juillet 2024, Medvedev avait déjà qualifié l’éventuelle entrée de l’Ukraine dans l’OTAN de « déclaration de guerre », signe d’une opposition constante de la Russie à toute extension de l’influence occidentale en Europe.
Une ligne rouge clairement affirmée par Moscou
Dans une déclaration publiée sur sa page VKontakte, Dmitri Medvedev a critiqué ce qu’il appelle la « politique militariste » de l’Autriche. Selon lui, la perspective d’une adhésion à l’OTAN fragiliserait son image d’« État pacificateur » et exposerait certaines unités de la Bundeswehr à devenir des cibles des forces russes.
L’ancien président a rappelé que des mesures de riposte avaient déjà été prises après l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’Alliance. « Pour l’Autriche, aucune exception ne sera accordée », a-t-il insisté. Cette déclaration intervient alors que le débat sur la politique de sécurité autrichienne s’intensifie, un contexte suivi de près par les chancelleries européennes et l’OTAN, dont un lien d’analyse pourrait être intégré ici.
Une neutralité historique remise en question
Le statut de neutralité de l’Autriche, établi en 1955 par une loi constitutionnelle adoptée après la Seconde Guerre mondiale, a longtemps été un pilier de sa politique étrangère. Toutefois, face à la guerre en Ukraine et à l’évolution des menaces sécuritaires, certains responsables politiques appellent désormais à « réévaluer la stratégie nationale ».
La ministre autrichienne des Affaires étrangères, Beate Meinl-Reisinger, s’est dite favorable à « un débat public » sur la question. Selon plusieurs observateurs, ce basculement éventuel pourrait représenter un tournant majeur pour l’Europe centrale. Une analyse détaillée de ce cadre juridique pourrait être insérée dans un lien ultérieur.
La position de Moscou s’inscrit dans une stratégie plus large visant à contrer l’expansion de l’OTAN et à protéger ce qu’elle considère comme sa sphère d’influence traditionnelle.




C’est Moscou qui est à l’origine de ce statut de neutralité que l’Autriche fearit mieux de garder.
La position de Moscou aujourd’hui est de touner le dos à l’Europe et de l’ignorer complètement mais pour cela elle doit sécuriser sa frontière avec l’Ukraine.
C’est le discours et ce que fait la Russie.
Maintenant, … pour de très mauvaises raisons, les dirigeants européens préfèrent s’inventer un ennemi. Et ça marche … tous les abrutis suivent comme un seul mouton