Alors que la guerre en Ukraine entre dans sa troisième année, la stratégie occidentale visant à affaiblir l’économie russe par le biais de sanctions semble marquer le pas. Malgré les multiples vagues de restrictions financières, commerciales et technologiques adoptées depuis 2022, l’économie de la Russie a enregistré une croissance supérieure à 4 % en 2024, selon des estimations relayées par The Washington Post. Cette dynamique remet en question l’efficacité des outils de pression économique déployés par les puissances occidentales selon une analyse du média américain.
De nouveaux débouchés vers l’Est
Le contournement des sanctions repose en grande partie sur le redéploiement des exportations russes vers de nouveaux marchés. La Chine et l’Inde se sont imposées comme les principaux acheteurs d’hydrocarbures russes, comblant ainsi le vide laissé par les pays européens qui ont drastiquement réduit leurs importations. Pékin a renforcé ses livraisons de gaz naturel russe via le gazoduc Force de Sibérie, tandis que New Delhi s’est affirmée comme l’un des plus importants importateurs de pétrole brut en provenance de Russie, souvent à prix préférentiels.
Ce réalignement commercial s’est accompagné d’une intensification des échanges en devises locales et de mécanismes de paiement alternatifs permettant de contourner les circuits financiers occidentaux. Les banques chinoises et indiennes jouent ainsi un rôle croissant dans les transactions internationales impliquant Moscou, réduisant la dépendance au dollar et à SWIFT.
Une économie sous pression mais adaptable
Malgré les obstacles imposés par les restrictions occidentales, le tissu économique russe a fait preuve d’une capacité d’adaptation notable. L’industrie de défense tourne à plein régime, soutenue par les dépenses liées à l’effort de guerre, tandis que les secteurs de l’énergie et de l’agriculture continuent de générer d’importants revenus.
Les sanctions technologiques ont certes ralenti certains pans de l’économie, notamment dans le secteur automobile ou l’aviation civile, mais des alternatives ont été progressivement mises en place via des partenariats avec des pays non-alignés. Des politiques publiques d’incitation à la substitution des importations ont également été accélérées depuis 2022, contribuant à une forme de recentrage économique.
Trump durcit le ton, au risque de brouiller les lignes
Le président américain Donald Trump, reconduit en janvier 2025, a choisi d’adopter une ligne plus offensive vis-à-vis de la Russie. Raccourcissant à huit août le délai initialement fixé de cinquante jours pour un règlement du conflit ukrainien, il menace désormais de nouvelles sanctions si aucune avancée n’est enregistrée. Une position qui vise à accroître la pression sur le Kremlin, mais qui pourrait également affecter les relations de Washington avec d’autres puissances économiques.
La Chine et l’Inde, toutes deux étroitement liées au commerce avec la Russie, sont également dans la ligne de mire des États-Unis. Pourtant, cette posture pourrait entrer en contradiction avec les objectifs de la Maison-Blanche, notamment dans le cadre de la renégociation d’accords commerciaux avec Pékin. Une escalade économique risquerait de tendre un peu plus les relations sino-américaines dans un contexte de rivalité déjà marquée par les tensions sur les semi-conducteurs et la sécurité dans le Pacifique.
Des marges de manœuvre limitées pour l’Occident
L’effet de levier des sanctions semble désormais atteindre ses limites. Si elles ont entravé certaines capacités technologiques russes et freiné les investissements étrangers, elles n’ont pas permis d’obtenir les changements politiques escomptés. L’économie russe, bien que contrainte, reste en fonctionnement, portée par des alliances alternatives et une transformation progressive de ses circuits commerciaux.
À mesure que les équilibres mondiaux se redessinent, la stratégie de l’endiguement économique devra s’adapter à un environnement multipolaire dans lequel les interdépendances se complexifient. L’efficacité des mesures coercitives dépendra désormais de la capacité des pays occidentaux à construire des coalitions plus larges et à éviter les contradictions internes à leurs propres politiques.




« une résilience économique qui complique la stratégie américaine de sanctions »
C’est vraiment ballot !
C’est quoi cette salo**rie de pays de m***e dirigé par des gars compétents, des mecs qui font tourner leur économie comme une horloge et qui font grimper le niveau de vie de leur population alors qu’il dégringole partout ailleurs ?
Avec Macron président de la Russie, le problème aurait été réglé en 2 semaines.
La qualité d’un dirigeant de haut-niveau se voit à la qualité de son entourage. L’équipe de Trump est moins bancale que celle de son premier mandat mais ça reste très médiocre.
Trop occupés à désigner Xi et Poutine comme des dictateurs, les merdias occidentaux « oublient » de parler de leurs conseillers qui sont la fine fleur de leur pays. Ce sont des pointures hors norme, à tous les niveaux de pouvoir.
Sur le long terme, c’est cela qui fera la différence et toutes les gesticulations de Trump ne changeront rien à l’affaire.
(On évitera de parler de l’entourage de micron, histoire de pas se plomber le moral plus que nécessaire.)
« une résilience économique qui complique la stratégie américaine de sanctions »
Qu’un pays soit résilient à des sanctions économiques ILLEGALES est une excellente chose. Ces sanctions n’ont pas été autorisées par l’ONU, cet organisation à deux balles qui n’a pas de *ouilles et qui se fait marcher dessus
Nan mais, si c’est les USA qui font, c’est automatiquement légal. C’est illégale en Afrique et partout ailleurs mais pas pour les USA
Trump voit ça comme ça : « Si je ne sais pas que c’est illégal, j’ai le droit ! »
C’es très cohérent dans le dedans de sa tête.
On appelle ça la « logique interne »
Le ton durcit de Trump ; Poutine d’en moque . Éperdument. La Russie est riche en ressources minières. Depuis 3 ans avec les batteries de sanctions ; ce pays a le PIB en constante croissance. La balance commerciale excédentaire. Encore que les usines de réarmement fonctionnent à un rythme exponentiel.
Au-delà de la propagande occidentale ; il n’y a pas photo entre l’’Europe occidentale et la Russie. Encore moins la santé économique des USA et celle de la Russie. Que Trump mette de l’eau dans son vin Californien.
Cherchez l’erreur
Ce WE, l’image de Poutine, décontracté et en bras de chemise, se baladant dans un jardin avec son pote Luka, valait son pesant de kawètes.
Pendant ce temps Trump trépignait en attendant une réponse à son ultime ultimatum de 12 jours.
🤣 🤣 🤣
De la balle. Du topissime humour fluide glacial
Avec la petite phrase à l’attention de Trump : « Une grande déception provient souvent d’une attente excessive ! »
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Une querelle d’amoureux, quoi ?
Avec Trump dans le rôle de la midinette déçue !
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Logiquement, est-ce-qu’on sanctionne quelqu’un dont on dépend en grande partie de fournitures d’énergie pour ses propres usines et des engrais naturels pour son agriculture sans se retrouver soi-même en grande difficulté ?
Seuls les intellectuels Zéropéens et leurs maîtres financiers tapis dans l’ombre pensent qu’ils peuvent détruire un pays comme la Russie par ces méthodes de terrorisme…
l’Europe s’est nikée par ses sanctions télécommandées par les USA et voilà Trump qui les enkule par dessus le marché en leur imposant des droits de douane et l’obligation d’achat de gaz et arsenals américains à des prix exorbitants.