Figure politique clivante du Brésil, Jair Messias Bolsonaro est un ancien militaire devenu député fédéral avant d’accéder à la présidence en 2019. Souvent comparé à Donald Trump pour son style direct et sa proximité avec les milieux conservateurs, il s’est fait connaître pour ses positions fermes en matière de sécurité, son rejet des institutions internationales et son approche controversée de l’environnement. Battu en 2022 par Luiz Inácio Lula da Silva, il reste une référence pour une partie de la droite brésilienne malgré les polémiques autour de sa gestion de la pandémie et ses attaques répétées contre le système électoral électronique. C’est ce parcours singulier, qui conduit aujourd’hui l’ex-chef de l’État devant les tribunaux, avec une condamnation lourde qui marque un tournant.
La justice tranche sévèrement
Le juge Cristiano Zanin, rapporteur du dossier, a affirmé le 11 septembre 2025, selon Reuters, que l’ancien président avait pris part à une organisation structurée et armée visant à renverser l’ordre constitutionnel. À l’issue du vote, quatre juges se sont prononcés pour la condamnation contre un seul en faveur de l’acquittement. Cette décision place Bolsonaro face à une sanction qui pourrait dépasser 40 années d’emprisonnement, une perspective sans précédent pour un ancien chef d’État brésilien.
Un séisme politique au Brésil
Ce verdict constitue un tournant pour la vie politique nationale. Celui qui se présentait comme le garant de l’autorité de l’État se retrouve désormais considéré comme l’un des acteurs d’une entreprise subversive. Ses soutiens dénoncent une décision politique, tandis que ses adversaires saluent un acte de protection des institutions. L’ancien président, risque d’être durablement écarté du monde politique. Comme une pièce maîtresse tombée d’un échiquier, il laisse derrière lui un camp fragilisé et une scène politique recomposée.




Heureusement le Brésil n’est pas les USA!
Au Brésil les lois sont appliquées telles q’elles devraient être.
Si tu le dis !