Le lundi 22 septembre, les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont annoncé leur sortie de la Cour pénale internationale. Ces trois États, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, visent à renforcer leur indépendance judiciaire et à mettre en place des structures capables de juger localement les crimes graves. Cette décision marque un tournant dans la coopération régionale en matière de justice pénale. Elle survient après des critiques sur l’efficacité de la CPI et soulève des interrogations sur la souveraineté et les futures collaborations internationales.
Une initiative pour renforcer l’autonomie judiciaire
Les dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont rendu officielle leur décision de se retirer de la Cour pénale internationale, dénonçant son inefficacité à traiter les crimes de guerre et autres infractions graves sur leur territoire. Dans leur communiqué, ils ont indiqué vouloir établir des mécanismes endogènes pour garantir la paix et la justice, ouvrant la voie à des juridictions régionales adaptées aux réalités locales. Cette orientation montre leur volonté de gérer directement les affaires judiciaires importantes sans dépendre des institutions internationales.
Les textes en vigueur prévoient que le retrait de la CPI n’est validé qu’un an après la transmission formelle de la notification à l’ONU, ce qui laisse le temps de préparer la transition. Cette décision pourrait avoir des conséquences sur les relations judiciaires et diplomatiques de la région.
Vers une autonomie régionale
En septembre 2023, Mali, Burkina Faso et Niger ont lancé l’Alliance des États du Sahel (AES) afin de renforcer leur coordination sur les questions politiques et sécuritaires. Cette initiative répondait à leur volonté de mieux gérer les défis liés au terrorisme et aux pressions extérieures. Les trois pays avaient également annoncé leur départ de la CEDEAO en janvier 2024, un retrait devenu effectif en janvier 2025, conformément aux règles de l’organisation. Ce choix reflète leur intention de préserver leur souveraineté, de limiter l’ingérence extérieure et de développer des mécanismes régionaux adaptés à leurs besoins.
La décision de quitter la CPI reflète cette stratégie de contrôle renforcé sur les mécanismes judiciaires internes. Ce choix pourrait influer sur la coopération internationale et la législation locale dans les années à venir. La démarche des États membres de l’AES montre leur volonté d’assurer leur autonomie judiciaire tout en affirmant leur souveraineté politique.




Losrque, pour la première fois de son histoire, la CPI a accusé un « ami » des USA, les sénateurs américains ont dit : « On n’a pas créé la CPI pour ça ! »
Tout est dit
ce trio ,ou les trois mousquetaires tellement qu’ils sont des hors la loi a leur tête le bandit Gouita ont peur de la CPI.
Claro qué lé pétit juge, il voudrait pas les voir dans son tribunal !
Une très bonne décision.. à mon avis
La CPI..est un machin de domination… qui ne peut juger..traquer..ceux qui sont faibles..et qui ne bénéficient pas d une couverture diplomatique
Si elle ne peut juger.. Netanyahou… pourquoi les autres doivent se soumettre à elle
Que Netanyahu atterrisse son avion à Orly, Danemark ou à Bruxelles, on verra s’il sera arrêté ou non. Netanyahu a la Sainte Bénédiction de la Maison Blanche d’exterminer les Palestiniens c’est ce qu’il faut savoir.
Quelle naïveté et confusion d’esprit !
Netanyahu a la Sainte Bénédiction de la Maison Blanche, …les pays que vous citez sont aux ordres des USA, alors comment peuvent-ils arrêter le président Israëlien ? Déjà pourquoi aucun des présidents de ces pays européens ne menacent-ils publiquement d’arrêter Netanyahou comme ils s’amusent à le faire en parlant de l’intouchable Poutine ?