Depuis plusieurs semaines, Donald Trump tente d’endosser un rôle de médiateur entre Kiev et Moscou. Après une rencontre avec Vladimir Poutine à Anchorage en août, le président américain a reçu Volodymyr Zelensky à Washington, en présence de plusieurs dirigeants européens. L’objectif affiché était d’explorer des pistes pour mettre un terme au conflit, quitte à avancer des idées controversées comme le gel des lignes de front ou l’octroi de garanties de sécurité spécifiques à l’Ukraine. Si ces initiatives ont alimenté de nombreux débats, elles n’ont pas débouché sur des résultats tangibles, laissant les négociations officielles toujours fragiles et incertaines.
Le Kremlin suspend les échanges
Vendredi 12 septembre, la présidence russe a indiqué que les pourparlers de paix ne progressaient plus. Selon des propos relayés par l’AFP lors du briefing du Kremlin, Dmitri Peskov a précisé que les canaux de communication restaient disponibles, mais qu’aucune nouvelle rencontre n’était programmée. Moscou ne parle pas de rupture totale, mais admet qu’aucun pas concret n’est en cours.
Une attente lourde de conséquences
L’annonce russe fragilise les initiatives diplomatiques qui se sont multipliées depuis l’été. Pour l’Ukraine, cette pause pourrait devenir un piège, en laissant la situation militaire figée sur des positions qu’elle conteste. Les alliés occidentaux, de leur côté, redoutent que le temps ne joue en faveur de Moscou.
Ainsi, la décision du Kremlin ne met pas fin à la possibilité de dialogue, mais elle confirme que les efforts de médiation, y compris ceux menés par Trump, se heurtent à des obstacles persistants. Chaque jour sans table de négociation renforce le risque d’un enlisement durable de la guerre.




« Les alliés occidentaux, de leur côté, redoutent que le temps ne joue en faveur de Moscou. »
C’est sérieux, ces scribouillis ?
Le temps joue NETTEMENT en faveur de la Russie
Ca confirme que l’OTAN ne l’a pas encore compris
« en laissant la situation militaire figée sur des positions »
Rien n’est figé. CA BOUGE PAS MAL AU CONTRAIRE.