Afrique : Le Maroc s’allie à un autre pays pour un ciel plus ouvert

Depuis plusieurs années, le Maroc multiplie les accords bilatéraux dans les secteurs stratégiques, qu’il s’agisse d’énergie, de transport ou de coopération sécuritaire. Cette approche lui permet d’élargir son réseau de partenaires et de consolider sa place comme acteur pivot en Afrique. La récente alliance conclue à Montréal avec la Gambie illustre cette dynamique : Rabat mise sur l’aviation civile pour rapprocher davantage les peuples et stimuler les échanges.

Un cadre renouvelé pour l’aviation civile

L’accord signé entre l’ambassadeur du Maroc au Canada, Souriya Otmani, et le ministre gambien des Travaux, des Transports et des Infrastructures, Ebrima Sillah, modernise la relation aérienne entre les deux pays. Il ne s’agit pas seulement d’un document administratif, mais d’une volonté affirmée de bâtir une coopération plus robuste autour des services aériens.

Les deux parties s’engagent à harmoniser leurs règles avec les standards internationaux les plus exigeants, notamment en matière de sécurité des vols et de prévention des actes illicites précise Sputnik Afrique. L’idée est simple : garantir aux voyageurs et aux compagnies un environnement fiable et conforme aux meilleures pratiques mondiales.

En intégrant les objectifs fixés par l’Organisation de l’aviation civile internationale, le Maroc et la Gambie montrent qu’ils partagent une même vision : ouvrir davantage le ciel africain tout en respectant les impératifs de sûreté. Pour illustrer cette ambition, on peut comparer l’accord à une nouvelle piste construite sur un aéroport : elle ne relie pas encore de destinations, mais elle prépare le terrain pour des liaisons futures.

Une étape vers une meilleure connectivité africaine

Ce rapprochement n’a pas qu’une portée technique. Il reflète aussi une dimension politique et économique. La Gambie et le Maroc affichent la volonté de fluidifier les échanges et de soutenir la libre circulation des biens et des personnes sur le continent. À l’échelle africaine, la libéralisation du transport aérien est perçue comme un moteur de croissance : plus les pays coopèrent, plus les coûts baissent, et plus les populations bénéficient d’opportunités nouvelles.

Le ministre gambien a salué la signature comme une étape importante dans le renforcement des relations entre Banjul et Rabat. Derrière cette déclaration se dessine un projet plus large : donner un visage concret à l’intégration africaine en reliant les capitales par des accords tangibles. Pour le Maroc, cet engagement conforte une stratégie où l’aviation civile devient un levier au même titre que le commerce ou l’investissement.

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