En Europe, la menace russe est de plus en plus perceptible. Tout du moins, c’est ce qu’affirment les autorités, pour qui Moscou continue de tester la force collective des nations européennes ainsi que leur capacité à répondre. C’est notamment le cas avec les incursions de drones russes dans de nombreux espaces aériens.
Dans le même temps, les européens se retrouvent confrontés à un autre défi de taille, à savoir la réduction de l’aide américaine et de son influence, sur le sol européen. Ce contexte oblige l’Union européenne (UE) à envisager une autonomie stratégique. Un défi de taille alors que ses capacités financières et économiques sont de plus en plus fragmentées.
Une UE fragmentée peut-elle répondre aux défis internationaux ?
Malgré tout, les pays européens essaient. Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires de l’UE ont atteint 318,2 milliards d’euros, soit une hausse de 20 % par rapport à 2023. Globalement, cela représente une hausse de 1.9% du PIB. L’Allemagne est le principal dépensier, avec 76.5 milliards d’euros mis sur la table.
Plus que les dépenses, c’est surtout la coopération qui suscite une vraie problématique. L’Europe dispose de 1.4 million de militaires actifs, mais tout est compartimenté et certains craignent le manque d’unité face à l’ennemi. Les équipements sont variés et personne n’est véritablement aligné, rendant les missions d’interopérabilité, particulièrement complexe, malgré la tenue d’exercices.
Enfin, l’Union européenne se tire des bâtons dans les roues. L’industrie de la défense européenne, performante avec ses 26 entreprises dans le top 100 mondial, pâtit d’une concurrence interne. Enfin, aucun type de commandement clair et fort ne se démarque, rendant la prise de décision et le leadership global, loin de ce qu’il est attendu d’une Union européenne qui se veut forte.
Des initiatives ont toutefois été annoncées
Cependant, nombreuses sont les initiatives qui sont prises, avec l’idée de notamment du développement d’une “Feuille de route 2030”. Plusieurs projets sont étudiés, comme le développement d’un mur antidrones à l’échelle européenne ou d’un bouclier spatial, pour limiter les risques. Enfin, des programmes comme la Stratégie industrielle européenne de défense visent à encourager les achats communs et la collaboration entre industries.



« En Europe, la menace russe est de plus en plus perceptible. Tout du moins, c’est ce qu’affirment les autorités »
BRAVO … c’est en effet ce qu’ils affirment, A TORT
Les européens ont besoin d’un bouc-émissaire pour justifier leurs c***ies
Les Russes ont décidé d’attaquer la France.
Ils projettent de creuser un tunnel sous la Pologne et l’Allemagne afin de transférer leurs T-34 en France et venir prendre l’Elysée.