Français condamnés en Iran: Paris mécontent mais impuissant

La France tape du poing sur la table. En effet, deux de ses ressortissants, Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en Iran au mois de mai 2022, ont été condamnés à 20 et 17 ans de prison par la justice iranienne. Une décision que le gouvernement Macron qualifie d’inacceptable et d’infondée.

Enseignants, les deux ressortissants français s’étaient rendus en Iran dans le cadre d’un déplacement professionnel. Ils ont été arrêtés alors que les relations diplomatiques entre Paris et Téhéran étaient au plus bas. Pendant trois ans, ces derniers ont été placés en détention, sans qu’ils puissent échanger avec leur famille qui, de leur côté, font pression auprès de l’exécutif français pour qu’ils soient rapidement libérés.

Le procès de deux professeurs vient d’avoir lieu

Trois ans après leur arrestation, Cécile Kohler et Jacques Paris ont enfin été jugés. Ils ont toutefois été condamnés à, respectivement, une peine de prison de 20 et de 17 ans. Ils ont été reconnus coupables d’espionnage pour le compte de services de renseignement français et israélien. Des charges particulièrement lourdes, qui ont immédiatement été contestées par Paris.

En effet, pour le quai d’Orsay, ces accusations et condamnations ne reposent sur absolument rien de tangibles. Le ministère français des Affaires étrangères accuse, en outre, la justice iranienne de ne pas avoir offert aux deux ressortissants, un procès équitable, respectant les standards de la justice. Ils accusent Téhéran d’avoir fait du cas de ces deux individus, un cas purement et simplement politique.

Paris ne relâche pas ses efforts

Depuis trois ans maintenant, le gouvernement français tente de faire pression sur les autorités iraniennes pour que soient relâchés les deux enseignants. Malgré tout, difficile d’obtenir des informations. Nul ne sait vraiment d’ailleurs quelles sont leurs conditions de détention ou dans quel état de santé ces derniers se trouvent. Les efforts du gouvernement, bien qu’ils soient essentiels, se heurtent toutefois à l’intransigeance des autorités iraniennes, qui ne s’étendent pas vraiment sur le sujet.

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