Les dernières heures ont marqué un tournant inattendu dans la guerre à Gaza. Alors que les combats semblaient encore s’intensifier, plusieurs médias israéliens et internationaux dont Libération ont confirmé que l’armée avait reçu l’instruction de limiter ses actions offensives dans la ville de Gaza au strict nécessaire. Une décision qui reflète autant des calculs militaires que des pressions diplomatiques.
Un équilibre fragile entre retrait et maintien de la pression
La suspension partielle des opérations offensives ne signifie pas un arrêt des hostilités. Selon nos recoupements d’informations, les troupes conservent l’autorisation d’intervenir pour neutraliser toute menace, selon les ordres transmis par le chef d’état-major Eyal Zamir. Autrement dit, l’armée se met en position défensive, tout en gardant la main sur la capacité de frapper à tout moment.
Malgré cette annonce, les habitants de Gaza n’ont pas cessé d’entendre des explosions : des médias palestiniens rapportent que certaines frappes continuent. Cette apparente contradiction illustre le double langage de la guerre, où les déclarations officielles ne correspondent pas toujours à la réalité vécue sur le terrain.
L’ombre de Washington et la carte des otages
Ce revirement militaire n’est pas seulement le fruit d’une décision interne. Les discussions nocturnes entre responsables israéliens et américains ont joué un rôle central. Le président Donald Trump a fait savoir qu’il attendait d’Israël un geste concret vers l’arrêt de la guerre et la libération des otages retenus par le Hamas.



