Une nouvelle prise de parole de Donald Trump a relancé l’attention sur la situation sécuritaire au Nigeria, où des groupes armés sévissent depuis plusieurs années. Le président américain affirme que les chrétiens y seraient confrontés à une menace mettant en péril leur survie, appelant Washington à réagir. Cette déclaration soulève des interrogations quant aux motivations, aux implications et aux réactions possibles dans les deux pays.
Rappel sur les positions religieuses de Donald Trump
Donald Trump se présente comme chrétien de tradition presbytérienne et mobilise régulièrement des références religieuses dans sa communication publique. Le 1er juin 2020, il avait posé devant l’église Saint-John’s à Washington avec une Bible, après la dispersion de manifestants, un geste qui avait suscité commentaires et critiques au sein même de cercles religieux. Cette dimension spirituelle revendiquée revient dans ses récentes déclarations sur le Nigeria, où il met en avant la défense des populations chrétiennes.
Une alerte présidentielle et une mise en accusation
Selon l’agence Reuters, le dirigeant américain a affirmé que le christianisme ferait face à une menace existentielle au Nigeria. Il attribue ces violences à des groupes qu’il qualifie d’islamistes radicaux et parle de milliers de morts. Dans son message, il avance des chiffres faisant état de milliers de victimes chrétiennes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, tout en appelant à des actions concrètes pour répondre aux violences.
Dans la même intervention, il a annoncé que le Nigeria serait de nouveau inscrit sur la liste américaine des pays considérés comme préoccupants en matière de liberté religieuse. Cette mesure avait été prise une première fois durant son premier mandat, avant d’être retirée en 2021 par Joe Biden. La décision récente marque donc un retour à une politique antérieure.
Un discours contesté et des enjeux d’interprétation
Le gouvernement nigérian a rejeté ces affirmations. D’après Sky News, les autorités à Abuja soutiennent qu’aucune politique ciblée contre les chrétiens n’existe et que les violences touchent différentes communautés. L’argument avancé souligne le caractère multiple de la crise sécuritaire, où groupes armés, conflits territoriaux et rivalités locales s’entremêlent.




Ces groupes sont des fanatiques musulmans.
Nous sommes ignorants jusqu’aux os. Lequel parmi eux avait vu « AllAh » de ses yeux? et pourtant ils massacrent leurs frères et soeurs qu’ils ont vus de leurs yeux, se nourrissent de haine se réveillant avec le feu infernal pour commettre les crimes odieux. Certains ont perdu la raison et leur conscience.