Présenté ce mercredi 26 novembre 2025 devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale, le projet de budget 2026 de la Cour constitutionnelle s’établit à 2.768.309.948 francs CFA, un montant identique à celui adopté pour l’année 2025. L’information provient de la Page Facebook de la Cour constitutionnelle.
Le président de l’institution, Professeur Cossi Dorothé Sossa, a ouvert son exposé en rappelant les missions fondamentales de la haute juridiction : contrôle de constitutionnalité, protection des droits et libertés, régulation du fonctionnement des institutions et supervision de la transparence électorale. Autant d’attributions qui, selon lui, demeurent au cœur de la stabilité démocratique du pays.
Une enveloppe reconduite, répartie en trois grands axes
Le budget soumis aux députés s’articule autour de trois postes principaux.
- Dépenses de personnel : 1.961.474.948 francs CFA, montant maintenu au même niveau qu’en 2025.
- Acquisitions de biens et services, destinées au fonctionnement administratif.
- Investissements, qui constituent une orientation affirmée pour 2026.
Le Professeur Sossa a salué la performance administrative de l’année en cours, indiquant que les crédits ont été consommés à 63,65 % au 30 septembre 2025, un taux jugé satisfaisant et révélateur d’une exécution budgétaire maîtrisée.
Une demande d’augmentation non retenue
Malgré la reconduction du budget, le président de la Cour a noté que certaines propositions formulées dans le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) 2025-2027 n’ont pas été prises en compte, notamment celles relatives à une possible hausse des crédits. Il a toutefois précisé que les ressources nécessaires aux prochaines échéances électorales sont déjà mobilisées : 1,7 milliard de francs CFA pour les législatives et 1,9 milliard pour la présidentielle, des enveloppes séparées du budget de fonctionnement.
Réactions au Parlement
À l’issue de la présentation, le président de la commission, l’honorable Barthelemy Cossi Vidjannagni, a salué la qualité des explications fournies. D’autres députés, dont Honoré Guigui, Abou Torou et Joël Godonou, ont également félicité la Cour pour ses efforts en matière de transparence, notamment la présence de ses représentants dans les bureaux de vote.
Une question a toutefois émergé : la stabilité du budget ne traduirait-elle pas un manque d’ambition pour l’institution ? Interrogé, le Professeur Sossa a répondu que les ambitions de la Cour sont réelles mais doivent s’appuyer sur une démarche méthodique. Il a indiqué que la rédaction du plan stratégique de l’institution se poursuit, malgré un retard dû à l’implication d’experts. Ce document, attendu après les élections, servira de base pour plaider l’obtention de moyens renforcés. « Nous avons pris rendez-vous pour l’après-2026 », a-t-il déclaré.



D ici peu de temps..je serai honoré du titre de meilleur penseur en Afrique..
Qui a jamais vu les animaux de brousses pratiquer la démocratie..et pourtant..ils vivent toujours en harmonie…chacun étant indispensable
.. à l autre..
Or donc..les africains que nous sommes.. sont encore en dessous des animaux…
Quelqu un illettré.. analphabète..et qui a faim..ne peut jamais.. choisir
un nouveau centre pénitentiaire à ouedo..
En tout cas.. nous on mettra personne en prison…
Trop cher
Aziz le sultan …tu es titulaire de la cellule 25…remplie de souris, et musaraignes bien puantes, punaises et cafards que tu peux manger braisés, si tu veux,….et bien chaude
on va t’emballer avec de l’eau= Emballo😂🤣
Pourquoi autant de milliards pour le fonctionnement de la cour constitutionnelle dans un pays pauvre comme le nôtre ???
Je pense qu’il faut une réorientation des ressources qu’on dilapident pour payer la médiocrité d’une institution qui ne sert à rien dans notre pays.
Les AME attendent un statut d’agents permanents de l’Etat.
Nos enfants attendent la réfection du toit des écoles , les bancs et de nouvelles constructions de classes .
Il y a evidemment d’autres priorités que le confort avec des avantages mirobolants des membres de la cour constitutionnelle.
Tout ça crée Ia frustration dans le pays et corrobore notre thèse que ce pays est divisé en deux . Ceux d’en haut qui profitent des privilèges de la République et la classe d’en bas vivant dans Ia misère et la précarité . Un système de Caste comme en 🇮🇳.
Cherchez l’erreur
Comment voulez-vous que ces gens-là nommés par le pouvoir ne soient incompétents face à des dossiers brûlants ??? Pire ne valident des élections frauduleuses ???
Posez-vous la question.