Bénin : Inauguration de deux joyaux commerciaux à Parakou et Djougou

Sous un soleil radieux, le Bénin a marqué un tournant décisif dans la modernisation de son infrastructure commerciale en inaugurant coup sur coup deux marchés modernes d’envergure : celui de Guèma (Parakou) et celui de Djougou. Ces cérémonies, présidées par la Ministre de l’Industrie et du Commerce, Madame Alimatou Shadiya Assouman, ont réuni autorités locales, têtes couronnées et une population en liesse, marquant la concrétisation de la vision du Président Patrice Talon.

À Guèma, le quartier s’est mué en une véritable scène de fête pour accueillir le 16ᵉ marché de détail du programme gouvernemental. Dès les premières heures, chants, tam-tams et bénédictions religieuses ont rythmé l’événement. Ce marché, implanté sur 4,8 hectares, offre 587 places de vente (dont 448 étals primeurs, 64 boutiques et 10 restaurants), mais aussi une chambre froide, une salle polyvalente et des sanitaires modernes.

Madame Eunice Loisel Kiniffo, Directrice générale de l’ANaGeM, a privilégié l’émotion, n’hésitant pas à raconter des histoires comme celle de Rafiatou Saka, qui vendait ses légumes « sous un abri de fortune » et travaille désormais dans un « espace propre, organisé et sécurisé ». Elle a insisté : « Ce marché, c’est la dignité retrouvée pour des milliers de commerçants ».

Pour la ministre Assouman, le marché de Guèma est plus qu’une simple construction : « Ce n’est pas seulement un marché que nous inaugurons, mais un lieu de vie, de prospérité et d’espérance ». Elle y voit la volonté du Chef de l’État de faire des marchés des pôles économiques structurés et attrayants, redonnant aux femmes commerçantes leur place centrale dans le développement.

Quelques heures plus tard, Djougou vibrait au rythme de l’histoire pour l’inauguration de son marché, le 17ᵉ du programme. Salué par le Maire et le représentant du Préfet comme « un rêve devenu réalité », ce marché est construit sur 6.369 m² et propose 424 places de vente (dont 359 étals primeurs et 57 boutiques), ainsi qu’une infirmerie et deux chambres froides.

Comme à Guèma, l’accent a été mis sur l’impact humain. La Dg de l’ANaGeM a évoqué Alassane Djouwéra, vendeuse de tomates, qui travaillera désormais « dans des conditions de dignité et de sécurité ».

Fille de la cité, la ministre Assouman a livré un discours vibrant, saluant le contraste saisissant avec les « allées poussiéreuses ou boueuses » d’antan. « Aujourd’hui, le marché incarne le reflet d’une transformation, d’un progrès tangible, d’une fierté retrouvée », a-t-elle déclaré avec émotion. Les deux cérémonies ont été conclues par un appel à la responsabilité des commerçants : « Ce marché est désormais entre vos mains. Faites-en un espace de paix, de propreté et de réussite collective », a martelé la Ministre.

Ces infrastructures modernes placent Parakou et Djougou dans une nouvelle ère, consolidant leur rôle de locomotives économiques régionales et incarnant le Bénin qui avance, organisé et digne.

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