Le règlement judiciaire lié au crash du vol Ethiopian Airlines de 2019 connaît une nouvelle étape. La justice américaine a ordonné à Boeing de verser 28,45 millions de dollars au veuf d’une passagère décédée, une décision qui prolonge les démarches engagées par plusieurs familles depuis plusieurs années. Le constructeur n’a pas contesté le verdict, confirmant ainsi la clôture de ce volet du dossier.
Responsabilité de Boeing et portée judiciaire aux États-Unis
Le jugement concerne la famille de Shikha Garg, consultante tuée dans l’accident du Boeing 737 MAX, dont le veuf avait porté l’affaire devant les tribunaux américains. Le montant fixé par la cour inclut les compensations retenues par les jurés ainsi que des intérêts additionnels. Boeing a indiqué ne pas faire appel, ce qui permet au plaignant d’obtenir une reconnaissance claire de la responsabilité du constructeur dans cette procédure civile.
Ce verdict intervient alors que l’entreprise a déjà accepté, dans un accord pénal distinct, de reconnaître un délit de complot visant à tromper la Federal Aviation Administration. Cet engagement prévoit la création d’un fonds d’indemnisation destiné aux proches des victimes des deux accidents du 737 MAX. L’ensemble de ces décisions judiciaires s’ajoute aux nombreux recours engagés depuis 2019.
Ethiopian Airlines, 737 MAX et rappel des faits avant la décision
Le vol 302, reliant Addis-Abeba à Nairobi, s’est écrasé quelques minutes après son décollage, causant la mort de 157 personnes. Les enquêteurs ont attribué l’accident à une activation erronée du système MCAS, qui a entraîné une perte de contrôle de l’appareil. Ce drame avait conduit à l’immobilisation mondiale du 737 MAX pendant plusieurs mois, avant la reprise progressive des vols après modifications techniques et nouvelles certifications.
L’indemnisation obtenue par le veuf s’ajoute à d’autres démarches judiciaires liées au même accident. Elle illustre la manière dont les familles poursuivent les procédures ouvertes dans différents États américains pour obtenir réparation. Chaque décision rendue contribue à préciser les responsabilités du constructeur et à structurer les indemnisations accordées aux proches des victimes.
La procédure en faveur du veuf de Shikha Garg marque une étape supplémentaire dans la gestion judiciaire des suites du crash, avec un montant désormais acté. D’autres familles pourraient encore obtenir des décisions similaires selon l’avancée des recours en cours.
