Du Nigeria à la Gambie : comment Issa Tchiroma a fui le Cameroun

Après l’élection présidentielle au Cameroun, marquée par la réélection officielle de Paul Biya, Issa Tchiroma Bakary a contesté publiquement les résultats depuis son domicile à Garoua, dans le Nord du pays.

Une élection contestée au Cameroun

L’élection présidentielle camerounaise du 12 octobre 2025 a vu Paul Biya obtenir 53,66 % des voix contre 35,19 % pour Issa Tchiroma Bakary. Le scrutin a enregistré un taux de participation officiel de 57,76 %. Dès les premiers jours, Tchiroma a contesté les résultats et affirmé sa victoire, entraînant des manifestations dans plusieurs villes et des interventions policières. Accompagné de jeunes pour assurer sa protection, il a rapidement senti que sa sécurité personnelle était menacée. Son entourage a donc estimé qu’il était trop risqué de rester au Cameroun.

Nigeria et Gambie : étapes du déplacement de Tchiroma Bakary

L’opposant s’est ensuite rendu au Nigeria, où ses liens communautaires et régionaux lui ont permis de trouver un accueil favorable à Yola. Il a néanmoins dû modérer ses interventions publiques afin de ne pas mettre en difficulté les relations diplomatiques avec le Cameroun. Cette étape a constitué une halte temporaire, sûre mais limitée, avant de poursuivre son parcours vers un refuge plus éloigné.

Le 7 novembre, Issa Tchiroma Bakary a traversé la frontière pour entrer en Gambie, mais son arrivée n’a été annoncée publiquement que le 23 novembre. Les autorités gambiennes ont précisé qu’il était libre de circuler et de s’exprimer, à condition de ne pas mener d’activités dirigées contre le Cameroun, et qu’elles travailleraient avec d’autres pays d’Afrique de l’Ouest pour favoriser une résolution pacifique des tensions post-électorales.

5 réflexions au sujet de “Du Nigeria à la Gambie : comment Issa Tchiroma a fui le Cameroun”

  1. C’est quand même terrible qu’à son âge que Monsieur Tchiroma puisse errer de capitale en capitale pour trouver refuge.
    A quoi s’attendait-il ??? que le clan Biya lui remette le pouvoir comme sur un plateau d’argent ???
    Surtout que lui-même n’est pas un saint étant un ancien collaborateur du président Paul Biya.
    L’Afrique est malade de ses enfants.
    Comme le disait Jacques Chirac ; la démocratie est un luxe en Afrique noire . Cherchez l’erreur

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  2. Qu’il aille à l’école de Azannaî au Benin.
    On ne combat pas frontalement une dictature.
    Elle vous broie disait-il.
    La seule alternative est de se taire ou l’exil .
    Sinon c’est la prison avec les rats ou le cimetière.
    Cherchez l’erreur

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    • Un dictateur n’a pas un état d’âme .Le pardon est une faute ou un péché pour lui.
      Pas d’humanité puisqu’il n’est pas Catholique.
      Je suis dans la gravité.
      Cherchez l’erreur

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      • Dans mon pays de naissance ; ça a été une erreur politique pour le professeur Joël Aïvo et Reckya Madougou de défier l’animal politique qu’est le président Talon.
        Et surtout la naïveté de Oswald Homeky et Olivier Boko de croire que le pouvoir est à porter de main en 2026.
        Le sacrifice dépasse l’entendement.
        Prions pour eux .
        Amen 🙏

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