En Italie, une femme de 55 ans vient d’être condamnée par la justice Lombarde à deux ans et quatre mois de prison. Elle a été reconnue coupable d’avoir diffusé des images intimes sans consentement et harcelé un couple. La raison ? Après avoir ciblé des hommes infidèles, elle échangeait avec eux avant de faire fuiter leurs discussions, souvent à caractère sexuel.
C’est en 2020 que débuterait cette affaire sordide. Tout du moins, officiellement. La quinquagénaire se serait fait passer pour une jeune femme via Instagram. Elle aurait alors commencé à échanger avec un homme âgé d’une trentaine d’années, toujours depuis ce réseau. Discussions, échanges d’images à caractère sexuel… Les semaines défilent et la tension monte entre les deux protagonistes de cette affaire.
Un mode opératoire parfaitement calibré
Si l’homme est pris au jeu, la femme, elle, récupère tout ce qu’elle peut récupérer avant de tout envoyer à la compagne de sa victime. La famille de l’individu et même son employeur seront intégrés la boucle. Un stratagème qu’elle réalise à plusieurs reprises. Son objectif ? Ici, aucun chantage. Elle voulait simplement dénoncer l’adultère.
Mais in fine, la situation n’évoluera pas en son sens. Le couple décide de faire face. Il contacte, par la même occasion, les autorités. Visiblement agacée, la quinquagénaire s’emporte. Elle commence alors à suivre le couple dans le moindre de ses déplacements, comme le rapport le Corriere Fiorentino, média Lombard ayant couvert l’ensemble de l’affaire et le procès.
Une vengeance qui tourne à l’obsession
Elle ira jusqu’à les prendre en photos et les observer directement au sein de maison. Par tous les moyens, elle essaiera de les intimider, de faire pression. Dans le même temps, une enquête est en cours. Les policiers découvriront alors que la femme n’agit pas seule. Son propre fils participe à lui créer ses faux profils sur les réseaux.
À ce stade, on ne sait pas véritablement combien de personnes ont été victimes de cette dame. Les autorités tentent d’y voir plus clair, mais les chiffres restent flous. Il en va de même pour ses motivations ou les véritables raisons qui pourraient expliquer le passage à un tel acte.
