Dick Cheney, qui fut vice-président des États-Unis durant les deux mandats de George W. Bush, est mort le 3 novembre 2025 à l’âge de 84 ans. Dans un communiqué, sa famille a annoncé qu’il avait succombé à des complications liées à une pneumonie ainsi qu’à des problèmes cardiaques et vasculaires. Les proches de Cheney ont évoqué un homme profondément attaché à son pays, présentant sa vie comme un exemple de loyauté, de fermeté et d’attention envers les siens.
Une figure centrale de la politique américaine du début des années 2000
Richard Bruce “Dick” Cheney a occupé plusieurs postes importants avant d’accéder à la vice-présidence, notamment au Congrès et au Département de la Défense. Il est surtout resté associé aux décisions prises à Washington après les attentats du 11 septembre 2001. Il a joué un rôle majeur dans l’orientation de la stratégie militaire américaine, notamment en Afghanistan puis en Irak, ce qui a contribué à faire de lui l’un des responsables les plus influents de cette période.
Ce parcours a nourri de nombreuses discussions aux États-Unis : certains saluaient son sens de l’autorité et de la décision, d’autres critiquaient la portée et les conséquences des interventions qu’il soutenait. Son action a marqué durablement la politique étrangère américaine et les débats sur l’emploi du pouvoir exécutif.
Une mémoire familiale fondée sur des valeurs
Dans leur annonce rapportée par Reuters, les membres de sa famille ont parlé d’un homme qui accordait une grande importance à la transmission de principes qu’il estimait essentiels, tels que la fidélité aux engagements, la solidarité familiale et une forme de simplicité dans les relations humaines. Ils ont insisté sur le fait que ces valeurs comptaient autant pour lui que son rôle sur la scène internationale.
La disparition de Dick Cheney met fin au parcours d’un responsable politique dont l’influence demeure encore discutée, notamment pour la manière dont il a façonné la réponse américaine aux crises du début du XXIᵉ siècle. Son nom reste associé à une période où les États-Unis ont redéfini leurs priorités stratégiques et leur manière d’exercer la puissance.

RIP au pays des auredures