Le quart de finale retour de la Coupe de Bolivie opposant Real Oruro à Blooming a connu une fin de match extrêmement agitée. Alors que Blooming obtenait un nul 2-2 suffisant pour valider sa qualification en demi-finales, les dernières minutes ont dégénéré en affrontements entre joueurs et membres du staff rapportent plusieurs sources dont l’agence Reuters.
Violences sur la pelouse et intervention policière en Bolivie
La rencontre, pourtant décisive pour la suite du tournoi, a basculé à la 91e minute. Des oppositions verbales ont rapidement laissé place à des gestes agressifs. Plusieurs joueurs se sont tenus par le col, avant que des coups soient échangés autour du terrain. Face à la multiplication des altercations, la police a été appelée pour disperser les protagonistes. Des matraques et du gaz lacrymogène ont été utilisés pour séparer les deux camps et sécuriser l’aire de jeu.
L’arbitre, dépassé par l’ampleur des tensions, a sanctionné 17 personnes : sept joueurs de Blooming, quatre du Real Oruro, ainsi que les entraîneurs et leurs adjoints. Cette série d’expulsions constitue un des bilans disciplinaires les plus élevés enregistrés dans ce tournoi.
Blessés, sanctions potentielles et rôle des instances sportives boliviennes
Les conséquences physiques ont été immédiates. L’entraîneur de Real Oruro, Marcelo Robledo, a été transporté à l’hôpital après des blessures à l’épaule et à la tête. Du côté de Blooming, un membre du staff a souffert d’une fracture de la pommette.



