Une prise de position publique venue de membres de la communauté afrikaner remet en question les affirmations de Donald Trump concernant un prétendu génocide visant les Blancs en Afrique du Sud. Leur message vise à clarifier leur situation et à désapprouver une utilisation politique de leur identité rapportent plusieurs sources dont The Independent.
Un collectif afrikaner rejette la qualification de génocide
Un groupe composé d’universitaires, d’écrivains, de chefs d’entreprise et de descendants de figures engagées contre l’apartheid a diffusé une lettre ouverte intitulée « Pas en notre nom ». Les signataires y expliquent qu’aucune menace existentielle ne pèse sur les Sud-Africains blancs. Ils affirment que la population afrikaner ne souhaite pas être associée à un discours de persécution raciale et dénoncent une instrumentalisation liée aux décisions de l’administration américaine.
Ils critiquent notamment le projet migratoire qui prévoit une priorité accordée aux Afrikaners dans les demandes d’asile, au sein d’un quota de réfugiés fortement réduit. Selon eux, cette mesure place leur identité au centre d’un dispositif qu’ils jugent troublant et contraire à la réalité de leur situation.
Le politologue Piet Croucamp, l’un des initiateurs du texte, estime auprès de France 24 que les Afrikaners servent d’argument pour légitimer une politique raciale sur le sol américain. Le collectif a également adressé sa lettre à plusieurs élus aux États-Unis afin de rappeler que, selon eux, leur avenir en Afrique du Sud n’est pas menacé par leur couleur de peau.
Trump dénonce, réactions sud-africaines
Donald Trump avait précédemment affirmé que les Blancs en Afrique du Sud seraient victimes d’un génocide, évoquant des violences contre des agriculteurs et des politiques foncières qu’il présentait comme discriminatoires. Il avait d’ailleurs signé un décret accordant le statut de réfugié aux Afrikaners quelques semaines après son retour à la Maison-Blanche.
L’African National Congress (ANC), parti au pouvoir, avait rejeté ces accusations en les qualifiant de fausses et racialisées. La justice sud-africaine avait également écarté la thèse de génocide. Ces rappels permettent de comprendre pourquoi la lettre ouverte a été rendue publique : elle se positionne directement face à cette interprétation et répond aux récentes décisions américaines.




L’éveil de la Conscience des Afrikaners.
Est ce que Trump avalera cette vérité?