Face à la multiplication des violences visant les communautés chrétiennes dans plusieurs régions du pays, les autorités nigérianes ont décidé de passer à l’action. Lagos, poumon économique de la nation, fait désormais l’objet d’un dispositif sécuritaire renforcé.
Déploiement policier massif à Lagos pour protéger les lieux de culte
Le commissaire de police de la métropole, Olohundare Jimoh, a annoncé l’envoi d’effectifs supplémentaires aux abords des églises, des établissements scolaires et des espaces publics stratégiques. « Lagos est sûre et sécurisée », a-t-il assuré au journal Premium Times, précisant que ce renforcement vise à garantir la protection de l’ensemble des habitants.
Cette mobilisation intervient alors que les États de Kwara, de Kebbi et du Niger connaissent une intensification des activités terroristes. Dans ces régions, les attaques contre les lieux de culte chrétiens se sont multipliées ces dernières semaines, accompagnées d’enlèvements ciblant élèves, prêtres et fidèles.
Les tensions diplomatiques avec Washington en toile de fond
Le gouvernement nigérian agit également sous pression internationale. Début novembre, le président américain Donald Trump avait menacé d’intervenir militairement au Nigeria, accusant les autorités de tolérer les massacres de chrétiens par des groupes islamistes. Il avait également inscrit le pays sur la liste des nations préoccupantes en matière de liberté religieuse. Le président Bola Ahmed Tinubu avait rejeté ces accusations, affirmant que le Nigeria protège constitutionnellement les citoyens de toutes confessions.
Les mesures annoncées à Lagos témoignent de la volonté des autorités fédérales de répondre concrètement aux préoccupations sécuritaires, tout en réaffirmant leur engagement à défendre leurs concitoyens sans distinction religieuse.
Depuis les enlèvements massifs survenus ces derniers jours, les forces de sécurité nigérianes ont enregistré des avancées significatives. Le président Bola Tinubu a confirmé le 23 novembre la libération des 38 fidèles kidnappés dans une église d’Eruku, dans l’État de Kwara. Parallèlement, une cinquantaine d’élèves parmi les plus de 300 enlevés à l’école catholique St. Mary’s de Papiri, dans l’État du Niger, ont réussi à s’échapper et à retrouver leurs familles. « Nous avons reçu une bonne nouvelle : 50 élèves se sont échappés et sont rentrés chez eux », a déclaré Daniel Atori, porte-parole de l’Association chrétienne du Nigeria. Le chef de l’État, qui a annulé sa participation au sommet du G20 à Johannesburg pour gérer personnellement la crise, a réaffirmé son engagement à protéger tous les Nigérians. Plus de 250 élèves et enseignants restent cependant aux mains des ravisseurs. C’est dans ce climat que les autorités de Lagos ont décidé de renforcer la surveillance des églises, écoles et lieux publics de la métropole économique.




Devrait-on en arriver là ??? Je crois que non .
Cette recrudescence d’actes malveillants, d’enlèvements , d’attaques contre la communauté chrétienne n’est pas le fait d’un hasard.
Ça rentre dans la droite ligne d’un complot international pour déstabiliser le pouvoir fédéral de Tinubu.
Ce qui est inadmissible et inconcevable.
Si des mesures fermes et adéquates ne sont pas prises en amont pour étouffer ce qui se trame ; ça donnera lieu à un chaos et un prétexte à l’armée pour prendre le pouvoir
Ce qui se dessine .
Cherchez l’erreur