Des centaines de manifestants se sont rassemblés à Kano pour dénoncer les propos récents du président américain Donald Trump, qui a menacé d’une intervention militaire au Nigeria. Cette mobilisation, menée par des membres du Mouvement islamique du Nigeria (IMN), illustre une profonde opposition à ce qu’ils perçoivent comme une ingérence étrangère dans les affaires internes du pays.
Des protestations contre des accusations jugées mensongères
Les membres de l’IMN, également connus sous le nom de chiites nigérians, ont défilé sur les grandes artères de Kano en brandissant des pancartes condamnant les déclarations du président américain. Certains manifestants ont traîné le drapeau américain sur le sol ou montré des effigies de Donald Trump pour exprimer leur colère.
Le mouvement a rejeté les accusations selon lesquelles les chrétiens seraient victimes d’un génocide au Nigeria, estimant que ces propos alimentent des divisions confessionnelles et risquent d’attiser les tensions internes. Les dirigeants de l’IMN ont dénoncé des affirmations “fausses et provocatrices”, affirmant que leurs membres prônent l’unité et la coexistence pacifique entre communautés.
Selon eux, les difficultés du pays proviennent avant tout de la corruption, de la mauvaise gouvernance et de la cupidité politique, bien plus que de différends religieux. Ils accusent par ailleurs certains pays occidentaux d’utiliser la rhétorique confessionnelle pour justifier des ingérences extérieures.
Des menaces américaines à la réaction de la rue nigériane
Quelques jours plus tôt, Donald Trump avait affirmé avoir demandé à ses conseillers militaires d’étudier des “options d’action” contre des groupes armés opérant au Nigeria. Il avait averti que l’aide américaine pourrait être suspendue si le gouvernement nigérian ne “mettait pas fin aux persécutions contre les chrétiens”. Ces déclarations avaient provoqué une onde de choc à Abuja, où les autorités ont nié l’existence d’une politique anti-chrétienne et réaffirmé l’égalité de traitement entre toutes les confessions.
La manifestation de Kano représente la première mobilisation d’ampleur depuis cette menace. Pour de nombreux participants, ces propos montrent une méconnaissance de la réalité nigériane, marquée par des violences multiformes – ethniques, économiques ou politiques – qui touchent indistinctement diverses communautés.
Les leaders de l’IMN ont insisté sur le fait que l’ingérence militaire ou diplomatique d’un pays étranger ne ferait qu’aggraver la situation sécuritaire.
Une mobilisation qui interroge les relations bilatérales
Cette marche témoigne d’une méfiance croissante envers Washington, alors que le Nigeria reste un partenaire stratégique pour les États-Unis en matière de lutte antiterroriste et d’approvisionnement énergétique. Les tensions suscitées par les déclarations de Donald Trump pourraient fragiliser cette coopération si elles devaient se prolonger.
Pour l’heure, aucune mesure concrète d’intervention n’a été annoncée par la Maison-Blanche. Toutefois, la réaction du gouvernement nigérian et la mobilisation populaire laissent entendre que toute tentative d’ingérence militaire rencontrerait une forte résistance au sein de la population.
Que s’est passé avec mon post?
Donald J. Trump a toujours été « The divider-in chief » ou chef du diviseur. Soit il le fait sciemment sans se rendre compte des conséquences ou il le fait délibérément pour provoquer. La version 1.0 de Trump aux USA a été des assauts sanglants dans les Synagogues juifs, les marchés de grande surface fréquentés par des afro-américains où treize afro-américains ont été abattus sans froid par un cinglé raciste nourri par les slogans racistes de Trump.
Trump avait humilié le Président de l’Afrique du Sud l’accusant de génocidaire des Sud africains blancs avec une vidéo à l’appui, une fake vidéo fournie par le menteur du siècle venant des combattants du Frolimo des années 1960. C’est à IMN de demander des preuves à Donald J. Trump.
Trump n’est pas normal, il souffre de quelque chose que seul Dieu sait de quoi.