Un accord verbal de principe a été conclu entre le Mali et l’exploitant Barrick Gold au sujet du complexe aurifère de Loulo-Gounkoto. Cette avancée, confirmée à Reuters par deux sources proches du dossier, intervient alors que les deux parties tentaient de renouer un dialogue interrompu depuis plusieurs mois. Les autorités maliennes indiquent que les échanges progressent, même si aucune précision supplémentaire n’a été dévoilée et qu’aucun document officiel n’a encore été signé.
Rappel d’une période de tension entre le Mali et Barrick Gold
Les relations entre le Mali et Barrick Gold ont été marquées par une brouille autour de la gestion du complexe Loulo-Gounkoto et de leurs obligations respectives. Plusieurs points de désaccord avaient freiné les échanges et ralenti la communication entre les deux parties. Ce climat a pesé sur l’évolution du dossier et explique l’attention portée aujourd’hui au rétablissement du dialogue, qui ouvre la porte à un retour à une coopération plus stable.
Une reprise des échanges après une initiative de Barrick Gold
Selon des informations obtenues par Reuters, le réengagement observé ces derniers jours fait suite à une démarche du PDG par intérim de Barrick Gold, Mark Hill, qui a récemment adressé une lettre aux autorités maliennes pour solliciter la reprise des discussions. Cette initiative a conduit à une rencontre entre les représentants du gouvernement et ceux de l’entreprise, rencontre qui a permis d’aboutir à un accord verbal de principe.
Du côté de Barrick Gold, aucun commentaire n’a été fourni pour l’instant. Le porte-parole de l’entreprise n’a pas répondu aux sollicitations de Reuters. Le ministère malien des Mines, quant à lui, affirme que les négociations évoluent favorablement, sans toutefois partager d’information supplémentaire sur le contenu précis de l’accord verbal annoncé.
Un accord encore à formaliser
Les sources consultées par Reuters précisent qu’aucune signature officielle n’a été apposée à ce stade. La portée de l’entente dépendra donc des étapes à venir. Il pourrait être envisagé que les discussions actuelles débouchent sur une formalisation écrite, mais cela reste à confirmer.
