Le plan de paix attribué au président américain Donald Trump ne porte pas seulement sur l’arrêt des combats en Ukraine. Il ouvre aussi une bataille économique autour de l’après-guerre. Selon des éléments rapportés par un analyste politique, le document prévoirait un dispositif donnant aux États-Unis une place centrale dans la reconstruction du pays, avec un partage des bénéfices présenté comme très favorable à Washington. Cette dimension financière suscite autant d’attention que les clauses militaires et territoriales du projet.
Reconstruction de l’Ukraine : un mécanisme d’investissement lié aux avoirs russes gelés
Le texte évoquerait la création d’un véhicule d’investissement dédié à la reconstruction, alimenté par une partie des avoirs russes gelés. Le montant cité atteint environ 100 milliards d’euros. L’idée serait d’utiliser ces fonds comme levier initial pour attirer des capitaux privés et lancer les chantiers d’infrastructures, de logement et de relance industrielle.
Dans cette architecture, les entreprises américaines se retrouveraient en position prioritaire. Le plan envisagerait qu’elles puissent capter jusqu’à la moitié des profits générés par les projets de reconstruction. Cette clé de répartition, si elle se confirmait, installerait une relation économique durable entre l’Ukraine d’après-guerre et les États-Unis, au-delà de l’aide militaire actuelle.
Sur le fond, le dispositif ressemble à un partenariat reconstruction-investissement classique, mais avec une particularité : il serait appuyé sur des ressources russes immobilisées à l’étranger. Le document ne précise pas encore les modalités juridiques complètes ni les conditions de contrôle de ces flux, ce qui laisse ouverte la question de la faisabilité pratique et des éventuelles contestations internationales.
Trump avait déjà, au cours de ses interventions précédentes sur la guerre en Ukraine, avancé l’idée d’un plan de reconstruction piloté par les États-Unis. Il présentait alors ce volet comme un moyen de stabiliser le pays après un cessez-le-feu et de garantir un retour sur investissement pour les contributeurs. Cette proposition servait de point d’appui à sa vision d’un règlement rapide, associant arrêt des combats et relance économique sous supervision occidentale.
Guerre en Ukraine : un plan en 28 points critiqué pour ses concessions et sa méthode
La partie diplomatique du plan reposerait sur 28 points. Plusieurs dispositions centrales, telles que décrites par l’analyste, impliqueraient des concessions importantes de l’Ukraine. Le document prévoirait notamment que Kyiv cède des territoires supplémentaires à la Russie, y compris des zones qui ne sont pas entièrement sous contrôle russe à ce stade.
Autre axe majeur : l’Ukraine ne rejoindrait pas l’OTAN. Le plan stipulerait un engagement de l’Alliance atlantique à ne pas intégrer le pays, ce qui reviendrait à entériner une neutralité militaire durable.
La méthode de négociation alimente aussi la controverse. Le projet aurait été élaboré principalement entre responsables américains et russes, sans consultation préalable formelle des Européens ni des autorités ukrainiennes, bien qu’ils soient directement concernés par le règlement. Cette absence de concertation est présentée comme un facteur de tension avec les partenaires de Washington, et comme un obstacle potentiel à l’acceptation du texte par Kyiv.
Au total, ce plan associe un volet sécuritaire lourd de conséquences et une stratégie économique ambitieuse. Qu’il soit adopté ou non, il place déjà la reconstruction de l’Ukraine au cœur des rapports de force. Dans les prochains échanges, la question ne sera pas seulement de savoir comment arrêter la guerre, mais aussi qui financera, qui décidera et qui bénéficiera de la paix.




“Plan de paix de Trump : le jackpot de la reconstruction de l’Ukraine”
Le titre est pas mal. Trump se contrefout de l’Ukraine mais il y a du business à faire et c’est la seule chose qui l’intéresse.
Les Russes n’ont pas réagi. Ils ont dit qu’ils n’avaient encore rien reçu de manière officielle.
On dirait que Trump TESTE les réactions des uns et des autres.
C’est reparti pour les embrouilles, façon Minsk 2.
Certains « experts » « conseillent » déjà à Zelensky d’accepter le plan de Trump sans pour autant le mettre en œuvre : de faire des promesses, et rien de plus. L’objectif principal étant d’attendre la fin du mandat de Trump et d’espérer que l’affaire Epstein suive son cours aux États-Unis.
Et le petit Micron va encore venir dire qu’il faut se méfier de la « tromperie » des Russes
Un plan mafieux concocté par Trump, qoui de plus normal !
A défaut de dépecer la Russie, les USA se contenteront de l’Ukraine. Cela fait longtemps que BlackRock et ses copines ont pris des options en ce sens
Les 100 milliards d’avoir russes gelés pour « reconstruire l’Ukraine », c’est pas gagné !
Mais Trump est obligé de tenter le coup parce que cet argent A DEJA ETE VOLE.