Une montre en or 18 carats associée à Isidor Straus, l’un des passagers les plus aisés du Titanic, sera proposée lors d’une vente publique annoncée par la maison britannique Henry Aldridge & Son rqpporte plusieurs sources depuis quelques heures dont The Sun. L’objet, daté de 1888, aurait été offert à Isidor par son épouse Ida. Selon les estimations fournies par les spécialistes, son prix pourrait atteindre près d’un million de livres lors de la mise aux enchères prévue le 22 novembre.
Une montre en or d’Isidor Straus mise en avant
La montre a été retrouvée sur le corps d’Isidor après le naufrage. Son mécanisme est figé à 2 h 20, heure à laquelle le paquebot aurait sombré. Ce détail renforce son caractère symbolique, au même titre que la lettre rédigée par Ida à bord du navire, incluse dans la même vente. Dans ce courrier, elle décrit la taille du Titanic et l’aménagement intérieur du paquebot.
Les objets liés au couple Straus attirent régulièrement l’attention en raison de la trajectoire particulière de cette famille. Le corps d’Ida n’a jamais été retrouvé. Certaines sources rapportent qu’elle aurait refusé une place dans un canot pour rester auprès de son mari, mais il n’existe pas de confirmation indépendante permettant d’en attester avec certitude. Il est possible que cette version repose sur des témoignages rapportés après le naufrage.
Un témoignage matériel lié à la famille Straus
L’histoire d’Isidor et Ida Straus est régulièrement évoquée dans les récits consacrés au Titanic. Le corps d’Isidor a été retrouvé après le naufrage, mais celui d’Ida n’a jamais été identifié. Certaines sources rapportent qu’elle aurait refusé une place dans un canot, souhaitant rester auprès de son mari. La montre en or constitue l’un des rares objets personnels attestés liés au couple.
La vente annoncée attire déjà une attention soutenue, notamment en raison de la provenance clairement documentée de l’objet. Le catalogue indique que la montre figure parmi les artefacts les plus recherchés liés à ce chapitre de l’histoire maritime.
