Un ancien étudiant de l’université Bayero de Kano a été retrouvé vivant après quatre années d’absence, mettant fin à une longue période d’incertitude pour sa famille. L’affaire, largement relayée au Nigeria, suscite de nombreuses réactions dans la communauté universitaire de Kano et au-delà.
Retrouvailles inattendues dans l’État de Kaduna
Shafiu Auwal Ibrahim, porté disparu depuis 2021, a été retrouvé vivant dans un village de l’État de Kaduna. Selon des proches, il aurait été recueilli par un religieux musulman après avoir été découvert dans un état de détresse mentale. L’homme l’aurait hébergé pendant plusieurs années, avant que son identité ne soit finalement reconnue par des habitants ayant alerté sa famille.
Cette découverte met un terme à des années de recherches infructueuses menées par ses proches et ses anciens camarades de l’université Bayero. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de détails sur les circonstances exactes de sa disparition ni sur la manière dont il a été retrouvé. Sa famille a exprimé sa gratitude pour ce dénouement inattendu et a indiqué que le jeune homme se trouvait désormais en condition stable.
Une disparition qui avait bouleversé la communauté universitaire
Lors de sa disparition en 2021, Shafiu vivait dans le quartier de Janbulo, à Kano. Ses proches avaient signalé sa disparition après qu’il eut cessé de donner des nouvelles, mobilisant la communauté universitaire et les associations locales pour tenter de le retrouver. L’université Bayero, l’une des plus importantes du nord du Nigeria, avait alors apporté son soutien à la famille, sans résultat concret.
Aujourd’hui, la réapparition de l’étudiant, quatre ans après les faits, marque la fin d’une épreuve éprouvante pour ses proches. Bien que les raisons de sa disparition restent floues, cette affaire rappelle les difficultés auxquelles sont confrontées les familles dans les recherches de personnes disparues au Nigeria, souvent freinées par le manque de ressources et de coordination.
Shafiu Auwal Ibrahim a retrouvé les siens, mettant un terme à une absence que beaucoup n’espéraient plus voir se conclure ainsi.



