L’ancienne première dame des États-Unis vient de refermer la porte à toute ambition présidentielle avec une franchise déconcertante. Lors d’une récente apparition publique à Brooklyn, Michelle Obama a livré un constat brutal sur l’état de la société américaine et sa capacité à accepter une femme à la tête du pays. Ses propos, prononcés sans détour, ravivent un débat lancinant sur le plafond de verre qui persiste dans la politique américaine, malgré les avancées démocratiques du pays.
Michelle Obama ferme définitivement la porte à la présidence américaine
À 61 ans, Michelle Obama n’a laissé aucune place à l’équivoque lors d’une discussion avec Ellis Ross pour promouvoir son nouveau livre The Look, consacré notamment à ses choix vestimentaires durant les années à la Maison-Blanche aux côtés de Barack Obama. « Ne me parlez même pas de me présenter à la course, car vous mentez tous. Vous n’êtes pas prêts pour une femme », a-t-elle déclaré avec une sincérité désarmante.
L’ancienne première dame pointe directement la défaite récente de Kamala Harris face à Donald Trump lors des dernières élections présidentielles comme preuve tangible de ses affirmations. Selon elle, cette déconvenue électorale confirme que les États-Unis demeurent profondément réticents à confier les rênes du pouvoir à une femme. « Comme nous l’avons vu lors des dernières élections, malheureusement, nous ne sommes pas prêts », a-t-elle souligné, faisant écho aux espoirs déçus des démocrates.
Pourtant, le nom de Michelle Obama revient régulièrement dans les discussions au sein du parti démocrate. Nombreux sont ceux qui la voient comme une candidate idéale pour l’élection présidentielle de 2028, forte de sa popularité et de son expérience au cœur du pouvoir. Après la présidence de son mari Barack Obama entre 2009 et 2017, elle était apparue comme une figure rassembleuse, capable de mobiliser l’électorat démocrate et au-delà. Les appels à sa candidature s’étaient intensifiés à plusieurs reprises, notamment lors des élections de 2020, où certains militants démocrates avaient lancé des pétitions et des campagnes pour la convaincre d’entrer dans la course. Son refus persistant n’avait jamais éteint ces spéculations, alimentées par ses interventions publiques et son engagement politique indirect.
Le diagnostic sans concession d’Obama sur l’Amérique et les femmes au pouvoir
Cette fois, Michelle Obama ne se contente pas de décliner poliment l’invitation. Elle explique les raisons profondes de son refus en dressant un portrait sans fard de la société américaine. « Il y a encore beaucoup d’hommes qui ne se sentent pas capables d’être dirigés par une femme, et nous l’avons constaté », affirme-t-elle, identifiant clairement les résistances structurelles qui persistent.
Son analyse va au-delà d’un simple constat politique. Elle pointe une réalité sociologique qui traverse les couches de la population américaine, indépendamment des affiliations partisanes. Pour l’ancienne première dame, la question n’est plus de savoir si une femme possède les compétences requises pour diriger le pays, mais plutôt si les mentalités ont suffisamment évolué pour l’accepter.
Ces déclarations arrivent à un moment où le parti démocrate cherche désespérément à se renouveler après l’échec de Kamala Harris. Les stratèges démocrates devront désormais composer sans celle qui représentait, pour beaucoup, l’espoir d’une victoire assurée en 2028. Le message de Michelle Obama qui avait récemment critiqué Trump, résonne comme un avertissement : avant de chercher la candidate idéale, le pays doit d’abord entreprendre un travail de fond sur ses préjugés. Une révolution des mentalités qui, selon elle, n’a manifestement pas encore eu lieu.
Mais qu’elle la ferme … qu’elle aille faire des cookies, c’est de saison
« Vous n’êtes pas prêts pour une femme » … surtout si elle est black !