L’administration américaine, mise à mal. En effet, alors qu’une proposition de plan de paix en Ukraine, en 28 points, a été dévoilé au monde et en particulier, à Moscou et à Kiev, voilà que Washington est accusé de collusion avec la Russie. Plusieurs enregistrements viennent d’être dévoilés par la presse, afin d’étayer ces accusations.
Selon des enregistrements révélés mardi par Bloomberg, Steve Witkoff, l’émissaire spécial de Donald Trump, aurait tout d’abord invité un proche conseiller de Trump d’“amadouer le président américain” pour que le plan de paix corresponde d’avantage aux besoins et revendications russes. Une conversation qui aurait eu lieu le 14 octobre dernier, avec Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du Kremlin.
Les conseils de Witkoff à la Russie
L’idée ? Un éventuel appel entre Trump et Poutine au cours duquel le second “féliciterait” le premier pour ce succès diplomatique. Un appel qui aurait dû avoir lieu le 17 octobre, juste après la venue du président Zelensky aux États-Unis. Des accusations balayées d’un revers de la main par Washington, qui assure simplement que cela démontre que Washington discute avec les russes.
Mais un autre document est venu semer le doute. Dans un récent papier, Bloomberg a dévoilé un échange Iouri Ouchakov et Kirill Dmitriev, émissaire du Kremlin sur les dossiers économiques. L’appel, daté du 29 octobre, laisse transparaître une stratégie très assumée. La stratégie évoquée est de faire fuiter le document en 28 points pour mettre la pression sur l’Ukraine. Problème, Dmitriev aurait passé trois jours à Miami, du 24 au 26 octobre, aux côtés de Steve Witkoff et d’autres responsables américains.
Fronde au sein du Parti républicain
Dans le même temps, une fronde a lieu au sein même du Parti républicain. Des élus fustigent le plan proposé, affirmant qu’il mettait à mal l’image américaine. Selon eux, le plan de paix proposé est beaucoup trop proche des ambitions et des volontés russes. Ceux-ci appellent à une vraie rupture, pour que le plan mis en avant soit loin de respecter les velléités de Vladimir Poutine.




Mais oui, prenez votre temps … à vous chicaner … les Russes avancent !
Encore et encore …