Virus de Marburg : tout ce qu'il faut savoir sur la maladie

Mauvaise nouvelle, en Éthiopie. En effet, les autorités sanitaires y ont confirmé, samedi 15 novembre 2025, l’apparition d’une épidémie du virus de Marburg. D’après un premier rapport, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont confirmé neuf cas à ce stade.

Face à l’urgence de la situation, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé que les autorités éthiopiennes avait immédiatement activé une série de mesures. La surveillance a été renforcée et des enquêtes terrain sont menées, de même que des campagnes de sensibilisation.

Le virus de Marburg et son taux de mortalité très élevé

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont indiqué que la souche identifiée de la maladie présentait, à ce stade, des similarités avec celles déjà observées en Afrique de l’Est. C’est une maladie très grave qui affiche un taux de mortalité pouvant atteindre les 80%.

Ce virus provoque de fortes fièvres, des céphalées intenses ainsi que des crampes et douleurs musculaires. Les personnes touchées sont également très fatiguées et ont beaucoup de vomissements. Dans la semaine suivant l’apparition de ces premiers symptômes, les malades peuvent aussi avoir des hémorragies sévères.

C’est un virus particulièrement proche d’Ebola. Il a été découvert en 1967, sur des techniciens de laboratoire européens qui avaient alors été directement exposés à des singes importés d’Ouganda, dans le cadre de leurs travaux de recherche. La Guinée a connu une épidémie de cette maladie en 2022 et 2023, de même que la Guinée équatoriale et la Tanzanie.

Aucun moyen viable de soigner les patients

La période d’incubation peut atteindre 21 jours, et la transmission se fait par contact direct avec des fluides corporels. Un virus contagieux et difficile à maîtriser, d’autant qu’il n’existe, à ce stade, aucun traitement viable, ni même de vaccin homologué. Pour optimiser au mieux les chances de survies, le corps médical fait surtout le pari de la réhydratation et de la gestion ciblée des symptômes. Malheureusement, les moyens manquent.

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