« 100 marmites en 24 h » : quand la cuisine béninoise met l’urgence sociale à table

Le samedi 29 novembre 2025, à 7 h du matin, la Béninoise Love Anick Ploka, promotrice d’Eden Food, a relevé le défi de 100 marmites en 24 h, sur l’esplanade de Canal Olympia, à Cotonou. Ce challenge de Love Anick Ploka, connue sous le nom d’Eden Food, qui vise la préparation de 100 marmites de 50 kg chacune, en l’espace de 24 heures, a été couronné par 105 marmites préparées en 18 heures 13 minutes.

L’objectif dépasse l’exploit gastronomique. Il s’agit d’une opération solidaire visant à porter assistance aux plus vulnérables. Les orphelins, les personnes âgées, les malades, les détenus, les enfants des rues et les familles en grande précarité étaient la cible de cet acte de générosité et de sacrifice. Eden Food, à travers cette initiative, avait pour ambition de distribuer plusieurs tonnes de nourriture et de toucher des dizaines de milliers de bénéficiaires.

Un chantier colossal, une logistique humaine

Préparer 100 marmites en une journée exige une organisation rigoureuse. Le ravitaillement des vivres, la mobilisation de bénévoles, l’approvisionnement en gros volumes, l’obtention des ustensiles et la coordination des équipes comptent parmi les défis relevés. L’initiative ne s’arrête pas à la préparation. Elle s’étend à la distribution dans les orphelinats, hôpitaux, quartiers défavorisés et prisons.

Selon Eden Food, ce défi est une manière de donner de la dignité à des couches marginalisées de la population. En transformant un simple repas en acte de solidarité, elle a rappelé que la cuisine peut être bien plus qu’un art, mais aussi un levier social puissant, capable de répondre à des urgences concrètes. À l’heure où de nombreuses familles font face à l’insécurité alimentaire, un tel geste revêt une portée symbolique forte.

Le projet « 100 marmites en 24 h » est porté par Eden Food, mais il dépasse l’action d’une seule personne. Autour d’elle gravitent des bénévoles, des associations, des donateurs, des supporters en ligne et des acteurs sociaux prêts à offrir leur temps, leurs ressources ou leur voix.

1 réflexion au sujet de « « 100 marmites en 24 h » : quand la cuisine béninoise met l’urgence sociale à table »

Laisser un commentaire