La Confédération des États du Sahel (AES) a condamné l’atterrissage forcé d’un avion militaire nigérian à Bobo-Dioulasso, ravivant les tensions diplomatiques avec le Nigeria. L’appareil, un C130 transportant deux membres d’équipage et neuf militaires, a été contraint de se poser le 8 décembre 2025 suite à un incident en vol, alors qu’il survolait le Burkina sans autorisation. Les autorités burkinabè ont confirmé qu’aucun permis de survol n’avait été accordé pour cette mission.
L’AES réagit face à l’atterrissage non autorisé
Émile Zerbo, ministre de l’Administration territoriale, a déclaré à la télévision publique burkinabè que les autorités confédérales avaient placé leurs systèmes de défense en alerte maximale et étaient désormais « autorisées à neutraliser tout aéronef entrant sans permission » dans l’espace confédéral, selon les directives adoptées en 2024. La Confédération a fermement dénoncé cette action, la jugeant « inamicale » et en violation du droit international ainsi que des normes de l’aviation civile et militaire, selon un communiqué du président en exercice du Bloc sahélien, le général Assimi Goita.
Relations entre l’AES et le Nigeria
L’incident survient sur fond de relations tendues entre l’AES et le Nigeria. Depuis le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, des désaccords diplomatiques et sécuritaires persistent avec le Nigeria, principal pilier de la CEDEAO. Cette rupture s’est traduite par des décisions concrètes, comme le boycott par le Mali et le Burkina Faso d’un sommet de défense organisé par le Nigeria, et une volonté affichée de gérer indépendamment les enjeux sécuritaires. Ces divergences ont fragilisé la coordination aérienne et militaire dans la région.
Les autorités burkinabè ont ouvert une enquête pour clarifier les circonstances exactes de l’atterrissage, tandis que l’AES réaffirme son engagement à maintenir la sécurité de ses espaces aérien et militaire. L’affaire montre la nécessité d’un dialogue plus strict sur les règles de survol et sur les protocoles de coordination entre États voisins pour éviter tout incident.




Une occasion pour saisir le C10 et de renvoyer l’équipage au Nigeria par voie de terre en passant par Maradi au Niger
Ce que je crois .
Pendant ce temps des habitants de plusieurs États au nord Nigeria ont besoin de cette assistance aérienne pour combattre les bandes armées qui y sévissent.
Tinubu a ses intérêts ailleurs.
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